« Un risque pour la sécurité. » C’est ainsi que Karl Nehammer, le chancelier conservateur (ÖVP) d’Autriche décrit celui qui, dimanche, a une chance d’arriver premier aux élections législatives et rêve de devenir un jour le prochain chancelier d’Autriche. Karl Nehammer a déjà annoncé qu’il refuserait de gouverner aux côtés d’Herbert Kickl, le très radical leader du parti d’extrême droite FPÖ, au sein d’une coalition.
Ce sont les positions d’Herbert Kickl sur la guerre en Ukraine qui lui ont valu ce blâme. Herbert Kickl s’oppose fermement aux sanctions européennes contre Moscou. « « Sanction » est un autre mot pour désigner la guerre économique », dit-il. Au nom de la neutralité traditionnelle de l’Autriche, il ne s’agit pas seulement contre la livraison d’armes à l’Ukrainemais aussi contre le…