PASCAL GUYOT/AFP
L’entrée du collège Arthur-Rimbaud, à Montpellier, le 4 avril 2024.
EDUCATION NATIONALE – L’actualité du début du mois a choqué, provoquant des réactions dont celle du Président de la République. Samara, l’adolescente de 13 ans frappée devant son collège à Montpellier, va désormais reprendre les cours à distance. Les étudiants impliqués dans son agression comparaîtront, quant à eux, devant un conseil de discipline.
Pour «pour faire la lumière sur les faits»l’enquête administrative lancée par la ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet, qui avait déjà été prolongée d’une semaine à la mi-avril, va se poursuivre, tout comme l’enquête judiciaire menée sous l’autorité du parquet, a indiqué ce dimanche 21 avril. , le rectorat de l’académie de Montpellier.
La santé de Samara « s’est amélioré mais ne lui permettra pas de reprendre les cours ce lundi 22 avril »» a écrit le rectorat dans un communiqué à la veille de la fin des vacances scolaires dans la zone C, qui comprend Montpellier.
« En accord avec la mère de Samara, un accompagnement à distance est mis en place, afin que Samara puisse bénéficier d’une continuité pédagogique depuis son domicile, en attendant son retour dans un établissement »il ajouta.
La jeune fille, grièvement blessée, était dans le coma et en est ressortie au lendemain de l’agression.
La cellule d’écoute restera active pendant au moins encore une semaine
Les étudiants concernés se verront pour l’instant refuser l’entrée dans leur établissement et devront passer “à court terme” devant les conseils de discipline « afin de décider des actions à mener pour chacun ».
La cellule d’écoute qui a été mise en place au lendemain de l’attentat survenu le 2 avril afin de recueillir la parole des étudiants mais aussi des personnels restera active. “au moins la première semaine de la reprise des cours”.
Il en va de même pour les équipes mobiles académiques de sécurité (EMAS) qui resteront mobilisées au moins pendant la première semaine de la reprise dans ce collège.
“Seules les enquêtes administratives et judiciaires permettront d’éclaircir les faits et de définir les responsabilités”a expliqué la rectrice Sophie Béjean, qui a demandé, en attendant leurs conclusions, de « ne céder à aucune forme de polémique qui nuirait à l’intérêt général des étudiants et de l’établissement ».
Selon le parquet de Montpellier, cette agression a eu lieu « dans le cadre d’un groupe d’adolescents qui se criaient dessus » sur les réseaux sociaux et y publier des photos. Trois mineurs âgés de 14 et 15 ans qui ont reconnu avoir frappé l’adolescent ont été mis en examen pour “tentative d’homicide volontaire” et placé sous contrôle judiciaire.
Gabriel Attal avait, suite à cette affaire et d’autres cas de violences entre jeunes à proximité des écoles ces dernières semaines, promis des mesures “extrêmement fort”.
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L’entrée du collège Arthur-Rimbaud, à Montpellier, le 4 avril 2024.
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Pour «pour faire la lumière sur les faits»l’enquête administrative lancée par la ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet, qui avait déjà été prolongée d’une semaine à la mi-avril, va se poursuivre, tout comme l’enquête judiciaire menée sous l’autorité du parquet, a indiqué ce dimanche 21 avril. , le rectorat de l’académie de Montpellier.
La santé de Samara « s’est amélioré mais ne lui permettra pas de reprendre les cours ce lundi 22 avril »» a écrit le rectorat dans un communiqué à la veille de la fin des vacances scolaires dans la zone C, qui comprend Montpellier.
« En accord avec la mère de Samara, un accompagnement à distance est mis en place, afin que Samara puisse bénéficier d’une continuité pédagogique depuis son domicile, en attendant son retour dans un établissement »il ajouta.
La jeune fille, grièvement blessée, était dans le coma et en est ressortie au lendemain de l’agression.
La cellule d’écoute restera active pendant au moins encore une semaine
Les étudiants concernés se verront pour l’instant refuser l’entrée dans leur établissement et devront passer “à court terme” devant les conseils de discipline « afin de décider des actions à mener pour chacun ».
La cellule d’écoute qui a été mise en place au lendemain de l’attentat survenu le 2 avril afin de recueillir la parole des étudiants mais aussi des personnels restera active. “au moins la première semaine de la reprise des cours”.
Il en va de même pour les équipes mobiles académiques de sécurité (EMAS) qui resteront mobilisées au moins pendant la première semaine de la reprise dans ce collège.
“Seules les enquêtes administratives et judiciaires permettront d’éclaircir les faits et de définir les responsabilités”a expliqué la rectrice Sophie Béjean, qui a demandé, en attendant leurs conclusions, de « ne céder à aucune forme de polémique qui nuirait à l’intérêt général des étudiants et de l’établissement ».
Selon le parquet de Montpellier, cette agression a eu lieu « dans le cadre d’un groupe d’adolescents qui se criaient dessus » sur les réseaux sociaux et y publier des photos. Trois mineurs âgés de 14 et 15 ans qui ont reconnu avoir frappé l’adolescent ont été mis en examen pour “tentative d’homicide volontaire” et placé sous contrôle judiciaire.
Gabriel Attal avait, suite à cette affaire et d’autres cas de violences entre jeunes à proximité des écoles ces dernières semaines, promis des mesures “extrêmement fort”.
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