Après des alertes inquiétantes concernant l’invasion d’araignées exotiques géantes dans plusieurs villes américaines, c’est désormais au tour de la Grande-Bretagne de faire face à la propagation des arachnides. Une espèce originaire des Caraïbes vient d’être identifiée après avoir été observée pour la première fois en 2023 sur le campus de Penryn en Cornouailles lors d’un recensement biologique organisé par la British Arachnological Society.
Une petite araignée sauteuse, nommée Anasaitis milesae, a été découvert mesurant au maximum 3 à 4 mm de longueur. Cette espèce inoffensive, comme la plupart des petites araignées dans le monde, a été identifiée sur le campus de Penryn en Cornouailles lors d’un recensement biologique organisé par l’université d’Exeter, précise Ouest de la France.
Cette petite araignée sauteuse n’est pas venimeuse. Cependant, comme ses sœurs, il peut encore mordre lorsqu’il se sent menacé.
Il est plausible qu’il ait été introduit grâce au commerce international et qu’il ait trouvé des conditions climatiques favorables outre-Manche. Comme le frelon asiatique, les araignées ont de nombreuses possibilités de voyager grâce au commerce international. Ils sont principalement introduits via des conteneurs maritimes internationaux ou dans des bagages.
Les spécialistes britanniques notent également que notre environnement devient de plus en plus propice à leur implantation en raison du réchauffement climatique. En Grande-Bretagne, les régions portuaires aux climats doux sont particulièrement exposées à cette menace.
LIRE AUSSI Australie : les toiles d’araignées envahissent une région du Sud-EstParmi les nouveaux arrivants au Royaume-Uni, on observe la présence du Zoropsis spinimana, une araignée méditerranéenne communément connue sous le nom de fausse araignée-loup, qui prolifère dans les maisons londoniennes. On retrouve également le Ségestrie florentine, reconnaissable à ses crocs verts, désormais présent dans le sud de la Grande-Bretagne. En plus de leur taille imposante, ces deux espèces sont réputées pour leur piqûre douloureuse, bien que non dangereuse.
Sur la cinquantaine d’espèces non indigènes recensées en Grande-Bretagne, seules 10 à 15 % ont eu un impact environnemental ou humain négatif, selon l’organisme. Gardien. Helen Smith, responsable de la conservation à la British Arachnological Society, explique au journal britannique que ces araignées exotiques, en plus de rivaliser avec les espèces indigènes pour les ressources alimentaires et les habitats, peuvent également introduire de nouveaux parasites et maladies.
Ce problème est similaire à celui rencontré avec les écureuils gris et les écrevisses invasives, mais il reste largement méconnu dans le cas des araignées. Environ 15 % des espèces d’araignées indigènes sont déjà menacées d’extinction en raison de la perte de leur habitat et du changement climatique. À l’avenir, les espèces non indigènes pourraient aggraver ces menaces.
Au Sénégal, à moins de deux mois des élections législatives anticipées, prévues le 17 novembre, le calendrier s'accélère. Ce samedi,…
Luis Enrique, entraîneur du PSG : « Depuis que je suis ici, tous nos déplacements n'ont quasiment jamais été faciles.…
Didier Migaud, ancien président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, à Paris, le 7 mai…
Après d'intenses négociations, le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, a présenté samedi la liste des 39 membres du gouvernement.…
Dominé par l'UBB 52 à 34 samedi soir en Gironde, le Racing 92 a subi la maîtrise des Galactiques (8…
LLes réactions des principaux dirigeants des partis politiques ne se sont pas fait attendre après l'annonce, ce samedi, de la…