Les as de l’info | Un Québécois au Pôle Sud, des espions et une dent de mégalodon !
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Un Québécois bat un record de vitesse au pôle Sud
Le pôle Sud vous semble-t-il une destination idéale pour des vacances ? Pour certaines personnes, il est normal de faire de telles expéditions… plutôt extrêmes. Il existe même un record du monde pour celui qui parvient à atteindre le pôle Sud le plus rapidement ! Et c’est une Québécoise qui vient de relever ce défi pour les femmes : Caroline Côté. On vous explique tout !
Quelques informations sur le pôle Sud
Le pôle Sud est le point le plus au sud de la planète, à l’opposé du pôle Nord. Il est situé sur le continent de l’Antarctique.
Là-bas, il n’y a ni hôtels ni restaurants : le pôle Sud est l’un des endroits les plus froids de la Terre, en plus d’être complètement désert. Vous pouvez donc imaginer que s’y rendre ne devrait pas être une tâche facile ! De plus, le pôle Sud est à une altitude de 2835 m. Pour vous donner une idée, le Mont Tremblant, la plus haute montagne des Laurentides, ne culmine qu’à 875 m.
Un Québécois intrépide

PHOTO DE FACEBOOK
Caroline Côté a parcouru les 1100 km qui séparent Hercules Inlet du pôle Sud en 34 jours, 2 heures et 53 minutes.
Pour remporter le record du monde, comme Caroline Côté, il faut se rendre au pôle Sud le plus rapidement possible depuis Hercules Inlet, un endroit près de la côte de l’Antarctique. Il faut affronter le vent, la neige et le froid à skis, tout ça complètement seul ! Et devinez combien de temps il a fallu au Québécois pour faire ce trajet de 1100 km? Précisément 34 jours, 2 heures et 53 minutes. Elle a battu le record de vitesse féminin établi en 2016 par une aventurière suédoise.
Face à la pression atmosphérique
Caroline Côté, qui n’en était pas à sa première expédition polaire, a cependant trouvé les derniers jours très difficiles. Vous avez peut-être escaladé une montagne et expérimenté ce qu’on appelle une « pression atmosphérique basse ».
La pression atmosphérique est la quantité d’air dans un lieu. Et plus on est haut, sur une montagne par exemple, moins il y a d’air. Il est donc un peu plus long de reprendre son souffle et plus difficile de faire des efforts physiques. On imagine alors qu’à près de 3000 m d’altitude, on n’avance pas aussi vite qu’au début de l’expédition. « J’avais du mal à respirer et à continuer », a déclaré Caroline. Quand elle est finalement arrivée à destination, il faisait -30℃. Nous sommes tous très fiers de l’exploit de ce Québécois! Et vous, vous rêvez de battre des records du monde ? Dans quelle discipline ?
Attention aux espions !

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Rudin Gjoka, coordonnateur du programme d’infrastructures essentielles de la GRC et sergent Camille Habel
Saviez-vous qu’au cours des dernières années, le nombre d’attaques informatiques a explosé au Canada ? En fait, c’est souvent l’œuvre d’espions chinois et russes. Pour nous protéger, les services de police et de renseignement canadiens font actuellement le tour des institutions québécoises pour les sensibiliser au danger. Voici ce que vous devez savoir à ce sujet !
Une erreur coûteuse
Quand on parle d’espions, on pense souvent à James Bond. Mais dans la vraie vie, les espions sont beaucoup plus subtils – et malheureusement moins spectaculaires. Ils utilisent des techniques que peu de gens connaissent, ce qui fait que plus de gens tombent dans leurs pièges.
Par exemple, un espion entre dans un endroit qu’il souhaite infiltrer. L’Assemblée nationale du Québec, disons. Volontairement, il fait tomber une clé USB qui contient un virus informatique.
Un peu plus tard, un curieux récupère la clé USB et l’insère dans son ordinateur pour voir ce qu’il y a dedans. Immédiatement, le virus infecte tout le réseau de l’établissement, qui devient plus facile d’accès pour les pirates. Ils pourront désormais récolter des informations précieuses auprès du gouvernement !
Une telle erreur peut coûter cher à une institution. C’est pour cette raison qu’il faut savoir reconnaître les magouilles des espions et protéger ses données.
La prévention, la clé du succès !
Pour faire face à cette flambée d’espionnage, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) ont mis en place un nouveau programme.
Ils parcourent le Québec pour instruire les responsables des infrastructures les plus importantes de la province sur les bonnes habitudes à adopter pour prévenir les attaques d’espionnage. Par exemple, méfiez-vous des employés qui demandent l’accès à des données confidentielles. Ils pourraient avoir de mauvaises intentions.
Il est également recommandé de faire attention aux endroits où vous branchez vos appareils électroniques, ainsi qu’aux réseaux WiFi auxquels vous vous connectez. Vous devez vous demander : est-ce que je connais cet endroit ? Est-ce sûr ?
Le Canada fourmille d’espions !
Plusieurs espions travaillant pour d’autres pays ont été arrêtés au Canada au cours des dernières années. Le cas le plus récent remonte à novembre 2022 : un chercheur qui travaillait pour Hydro-Québec a été accusé d’être un espion ayant envoyé des données confidentielles en Chine. Il faut donc continuer à être vigilant !
Et vous, saviez-vous qu’il y avait des espions au Canada ? Que feriez-vous pour les démasquer ?
D’après un texte de Vincent Larouche, La presse
A 9 ans, elle découvre une dent de mégalodon

PHOTO DE LA PAGE FACEBOOK D’ALICIA BRUCE SAMPSON
À 9 ans, Molly Sampson a fait une énorme découverte : une dent de mégalodon fossilisée.
Imaginez marcher le long du bord de la plage, fouiller dans l’eau et découvrir un fossile de l’époque des dinosaures ! C’est certainement le rêve de nombreux enfants et de nombreux adultes (comme moi). C’est ce qui est arrivé à Molly Sampson, 9 ans, qui vient de faire la découverte de sa vie.
Où cela s’est-il passé?
Molly vit au bord de la mer dans le Maryland, aux États-Unis. Sa passion dans la vie : partir à la recherche de trésors enfouis dans l’océan. Mais pas n’importe lesquelles, des dents de requin ! Elle en a aussi collectionné plus de 400!
Une tenue de pêche pour Noël
Pour pouvoir vivre pleinement sa passion, Molly avait demandé à ses parents des cuissardes étanches pour Noël, comme celles qu’utilisent les pêcheurs pour éviter que leurs vêtements ne se mouillent. Mais ce n’était pas de la truite mouchetée que Molly voulait attraper. Cette fois, elle cherchait une dent de mégalodon ! Le jour de Noël, la jeune fille n’avait qu’une idée en tête : enfiler sa combinaison imperméable et passer la journée à la plage à la recherche de fossiles avec son père et sa sœur. L’absence de touristes pourrait lui donner une meilleure chance de faire des découvertes.
30 minutes
Une fois à la plage, Molly entra dans la mer jusqu’aux genoux. Grâce à sa combinaison imperméable, elle ne ressentait pas le froid mordant de l’eau. Dans une publication sur Facebook, la mère de Molly a déclaré qu’après seulement 30 minutes à creuser dans le sable, Molly avait repéré une énorme dent. Elle a même dû plonger dans l’eau froide pour le récupérer !
12cm
D’une longueur de 12 cm, la dent appartenait à un mégalodon ! C’est une espèce de requin géant aujourd’hui disparue. Le mégalodon est également considéré comme l’un des plus grands prédateurs ayant vécu sur Terre. On estime qu’il pouvait mesurer jusqu’à 20 m, c’est-à-dire qu’il était même plus long qu’un autobus scolaire !
C’est quand même incroyable quand on sait que les paléontologues peuvent passer des années à chercher des fossiles sans faire la moindre découverte ! Bravo, Molly, pour votre belle trouvaille!
Et vous, qu’aimeriez-vous découvrir sur la plage ou en mer ?
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