Les autorités vénézuéliennes ont annoncé samedi avoir arrêté trois Américains, deux Espagnols et un Tchèque, accusés d’être liés à un complot présumé visant à “déstabiliser” le pays. Elles ont également fait état de la saisie de quelque 400 fusils en provenance des Etats-Unis. Washington a rapidement réagi, niant toute “implication dans un complot visant à renverser (Nicolas) Maduro”.
Une tentative de « déstabilisation » de Nicolas Maduro déjouée ? C’est en tout cas ce qu’affirme Caracas, samedi 14 septembre, après avoir annoncé que les autorités vénézuéliennes avaient arrêté six ressortissants étrangers – trois Américains, deux Espagnols et un Tchèque – accusés d’être liés à un complot présumé. Le Venezuela a également fait état de la saisie de quelque 400 fusils en provenance des États-Unis.
Washington, dont les relations avec Caracas sont exécrables, a immédiatement démenti toute “implication” américaine dans un “complot” visant à “renverser” le président Nicolas Maduro.
Le ministre vénézuélien de l’Intérieur, Diosdado Cabello, a évoqué lors d’une conférence de presse un prétendu plan visant à « générer de la violence » et à « déstabiliser » le pays.
Selon lui, le président Nicolas Maduro – dont la réélection le 28 juillet est contestée par l’opposition et une partie de la communauté internationale – était la cible de ce prétendu plan, ainsi que d’autres responsables de l’exécutif.
Avec l’AFP
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