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Après les chauffeurs de taxi et les commerçants, les chauffeurs routiers ont rejoint la mobilisation contre la vie chère en Martinique, mardi 24 septembre. « Ici, on ne vit pas, on survit », déplore un habitant.
Mardi 24 septembre, très tôt le matin, ils étaient une dizaine de chauffeurs routiers à se rassembler près d’un rond-point en Martinique. Après les chauffeurs de taxi et les commerçants, ils ont rejoint la mobilisation contre la vie chère. Autour d’eux, quelques locaux étaient également présents pour les soutenir et dénoncer la hausse des prix. « Ici, on ne vit pas, on survit »confie un homme.
Tout au long de la matinée, plusieurs groupes ont convergé vers Fort-de-France. La plupart des axes stratégiques pour rejoindre la ville ont été bloqués. Cette lente opération vise à alerter contre l’explosion des coûts dans le secteur routier. Éric Littorie n’a pas l’habitude de manifester. Mais ce chauffeur routier n’a pas hésité à prendre la journée de congé pour se mobiliser. Si la situation n’évolue pas, il est même prêt à renouveler les blocages pour se faire entendre. De nouvelles grèves sont prévues jeudi, cette fois dans le secteur de la santé.
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