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Durée de la vidéo : 2 minutes
Les centres médicaux sans rendez-vous offrent une réponse à la pénurie de médecins en France et à la saturation des services d’urgence. Ouverts de 8h à 20h, les soignants de ces cabinets reçoivent les patients par ordre d’arrivée.
Le bâtiment vient de sortir de terre au nord-ouest de Rennes (Ille-et-Vilaine). A l’intérieur, la salle d’attente est pleine et accueille les patients qui n’ont pas trouvé de médecin disponible. Le centre médical « medalliance » est équipé d’une salle de radiographie et de huit cabines de consultation. Chaque jour, sauf le dimanche, un ou deux médecins accueillent les patients de 8h à 20h, sans rendez-vous. Avant la consultation, un premier diagnostic est posé par une infirmière. Les médecins généralistes ne suivent pas les cas et ne se rendent pas à domicile. Ils s’en tiennent à une consultation et à une prescription.
Déboucher les salles d’urgence
Les centres sans rendez-vous se multiplient. En Bretagne, une vingtaine ont ouvert ou ouvriront en 2024. L’idée est de prendre en charge les petits traumatismes pour désengorger les urgences. Mais le modèle est contesté par certains médecins généralistes, qui déplorent un manque de suivi des patients. Selon les responsables de ces centres sans rendez-vous, la fréquentation est de 70 patients par jour. 30 à 40 % des patients qui se rendent aux urgences le font faute de médecins traitants.
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Les centres médicaux sans rendez-vous offrent une réponse à la pénurie de médecins en France et à la saturation des services d’urgence. Ouverts de 8h à 20h, les soignants de ces cabinets reçoivent les patients par ordre d’arrivée.
Le bâtiment vient de sortir de terre au nord-ouest de Rennes (Ille-et-Vilaine). A l’intérieur, la salle d’attente est pleine et accueille les patients qui n’ont pas trouvé de médecin disponible. Le centre médical « medalliance » est équipé d’une salle de radiographie et de huit cabines de consultation. Chaque jour, sauf le dimanche, un ou deux médecins accueillent les patients de 8h à 20h, sans rendez-vous. Avant la consultation, un premier diagnostic est posé par une infirmière. Les médecins généralistes ne suivent pas les cas et ne se rendent pas à domicile. Ils s’en tiennent à une consultation et à une prescription.
Déboucher les salles d’urgence
Les centres sans rendez-vous se multiplient. En Bretagne, une vingtaine ont ouvert ou ouvriront en 2024. L’idée est de prendre en charge les petits traumatismes pour désengorger les urgences. Mais le modèle est contesté par certains médecins généralistes, qui déplorent un manque de suivi des patients. Selon les responsables de ces centres sans rendez-vous, la fréquentation est de 70 patients par jour. 30 à 40 % des patients qui se rendent aux urgences le font faute de médecins traitants.