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Durée de la vidéo : 2 minutes
Dans l’Aisne, 5 000 hectares de terres agricoles sont encore inondés jeudi 9 mai. Les éleveurs ne peuvent ni semer ni faire paître leurs animaux.
Les champs se transforment en étangs, noyés sous six mois de pluies successives, jeudi 9 mai. Au total, dans l’Aisne, 5 000 hectares de terres agricoles sont encore inondés. Sur sa parcelle, un agriculteur patauge et s’enlise dans la boue. Il ne parvient pas à semer ses betteraves et a déjà plus d’un mois de retard. Cela lui coûte cher. « Sur les 15 hectares, je vais perdre 2 000 à 3 000 euros de chiffre d’affaires par hectare »explique Thomas Papon, agriculteur à Monceau-lès-Leups (Aisne).
Un coût supplémentaire pour nourrir les vaches
Chez un autre éleveur, les vaches sont privées de pâturage depuis des semaines. Il est obligé de nourrir ses animaux tous les matins et ce travail supplémentaire représente un surcoût. En un mois, ses vaches ont avalé l’équivalent de 1 300 euros de nourriture. Un quart des réserves de foin a été vendu et la prochaine récolte en juin s’annonce critique. Le retour aux grands espaces semble encore loin pour les animaux.
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Dans l’Aisne, 5 000 hectares de terres agricoles sont encore inondés jeudi 9 mai. Les éleveurs ne peuvent ni semer ni faire paître leurs animaux.
Les champs se transforment en étangs, noyés sous six mois de pluies successives, jeudi 9 mai. Au total, dans l’Aisne, 5 000 hectares de terres agricoles sont encore inondés. Sur sa parcelle, un agriculteur patauge et s’enlise dans la boue. Il ne parvient pas à semer ses betteraves et a déjà plus d’un mois de retard. Cela lui coûte cher. « Sur les 15 hectares, je vais perdre 2 000 à 3 000 euros de chiffre d’affaires par hectare »explique Thomas Papon, agriculteur à Monceau-lès-Leups (Aisne).
Un coût supplémentaire pour nourrir les vaches
Chez un autre éleveur, les vaches sont privées de pâturage depuis des semaines. Il est obligé de nourrir ses animaux tous les matins et ce travail supplémentaire représente un surcoût. En un mois, ses vaches ont avalé l’équivalent de 1 300 euros de nourriture. Un quart des réserves de foin a été vendu et la prochaine récolte en juin s’annonce critique. Le retour aux grands espaces semble encore loin pour les animaux.