ÔOn a rarement vu des cheminots plus adeptes du dialogue social et plus prompts à signer un accord avec la direction. Quatre de leurs syndicats – dont SUD-Rail ! – a même fait preuve d’un contentement très inhabituel, au point de paraître triomphant.
C’est vrai qu’ils ont bien fait. Une simple menace de grève a suffi à convaincre la direction – et en coulisses, le gouvernement – de céder à leurs revendications. Ces revendications, pour être simple et rapide, aboutissent à l’annulation de la réforme des retraites tant détestée pour leurs bénéficiaires.
C’était l’objectif affiché, notamment par la CGT. Deux mesures, la cessation anticipée d’activité – jusqu’à 18 mois de non-travail rémunérés à 75 % – et le travail à temps partiel en fin de carrière, le prévoient. Pas mal du tout. Il y aura donc des trains…