Le premier Grand Tour de la saison démarre samedi, entre Venaria Reale et Turin. Voici cinq journées qui pourraient être décisives pour le maillot rose.
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Les premiers coups de pédales du Tour d’Italie 2024 seront donnés samedi 4 mai, lors d’une première étape de 135 kilomètres entre Venaria Reale et Turin. Lors de cette édition de 3 400 kilomètres, promise à Tadej Pogacar (Team UAE Emirates) dès sa première participation, les choses sérieuses commenceront dès la 2e étape, dimanche, avant de se corser dès la troisième semaine. Voici cinq étapes qui pourraient être décisives pour le classement général.
Quatre-vingt-dix kilomètres de terrain plat avant les premiers reliefs jugés “halètement” par les organisateurs, dès la 2ème étape entre San Francesco al Campo et Santuario di Oropa (161 km). La montée de Nelva puis une descente rapide jusqu’à Biella seront les premières difficultés, avant l’ascension finale vers le sanctuaire d’Oropa, une classique du Giro, où Marco Pantani s’est imposé en 1999. Au menu des 11 derniers kilomètres : pavés, nombreux virages et pentes jusqu’à 13. %.
Une étape courte (152 km) au cœur des Apennins, sans portion de plat et avec une descente délicate d’une trentaine de kilomètres pour arriver au pied de la montée finale vers Prati di Tivo. Les 14 derniers kilomètres se font entièrement en montée vers la station de ski, à 7% en moyenne (avec des pointes à 12%) et comportent 22 virages qui pourraient être du goût de Romain Bardet (DSM-firmenich) ou Ben O’Connor (Decathlon-AG2R La Mondiale).
L’étape la plus longue du Giro, entre Manerba del Garda et Livigno, avec un passage (Passo di Foscagno) et l’arrivée au-delà de 2200 mètres. Cinq sommets sont au programme, dont l’inédit Colle San Zeno, et le Mortirolo (jusqu’à 16%) à 70 kilomètres de l’arrivée. La dernière pente, irrégulière, propose deux kilomètres à 19% où les plus forts tenteront de se positionner pour le podium.
Cette étape entre Livigno et Santa Cristina Val Gardena (202 km), n’est pas la plus difficile mais elle sera l’une des plus mythiques : les 2758 mètres du célèbre Stelvio après 50 kilomètres, puis la montée du Passo Pinei et l’arrivée à Val Gardena, une montée moyenne de 12%. Entre les deux, une très longue descente. Les trois derniers kilomètres sont presque entièrement en montée. Le Colombien Daniel Martinez (Bora-Hansgrohe) a le profil pour briller.
Le bouquet final dans les Dolomites, du lac Santa Croce. Les coureurs graviront à deux reprises le Monte Grappa – où Nairo Quintana avait remporté une étape en 2014, l’année de sa victoire finale – via la montée courte mais raide du Pianaro (plus de 10%), parsemée de nombreux virages et épingles. aux cheveux. Geraint Thomas (Ineos-Grenadiers) a reconnu les trois derniers kilomètres jusqu’à l’arrivée, en légère descente. Pour ne pas être surpris à la veille de l’arrivée comme l’année dernière ?
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