Le patron du paracyclisme français l’avait prédit. « Dans les courses sur route, vous verrez parfois deux ou trois médailles d’or. “, a annoncé Laurent Thirionet, dimanche 1euh Septembre. Les épreuves sur piste des Jeux paralympiques viennent de se terminer. Avec sept médailles, dont deux en or, les Bleus quittent le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines avec le sentiment du devoir accompli, malgré quelques déceptions.
Le mercredi 4 septembre, ils se sont remis en selle pour « faire sensation »Selon le manager. Une journée folle, l’une des plus riches de l’histoire du sport paralympique français. Sur un circuit dessiné autour de Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, les Tricolores ont décroché onze médailles, dont quatre en or, lors des différents contre-la-montre qui se sont déroulés tout au long de la journée. En salle de presse ou aux abords des tribunes, il fallait se pincer pour y croire. “Ce n’est pas possible, a déclaré Mathieu Jeanne, sélectionneur national. Tous les temps ont été parfaitement maîtrisés. C’est grâce au travail que ça a payé.”
En ce jour “rêve”La France a réalisé deux doublés. Kevin Le Cunff, 36 ans, a devancé son compatriote Gatien Le Rousseau qui l’avait tenu éloigné du podium sur la piste. Le nouveau champion paralympique du contre-la-montre C4, catégorie dans laquelle concourent les athlètes souffrant d’une amputation tibiale unilatérale ou de troubles neurologiques, était alors en plein doute. « C’est deux Jeux olympiques et quatre médailles en chocolat (4et lieu), il s’est lamenté. Je pense que la piste n’est pas une discipline pour moi. Je ne veux plus revenir sur un vélodrome. Je suis un gars d’extérieur donc je vais rester dehors.”
« Soulagé » par sa performance
Sous un ciel printanier, trois jours plus tard, il gagnait “sur un cours technique qui (lui) « c’était un bon choix. » Il se dit ” soulagé ” par le niveau de sa performance, mais pas seulement : avec le bonus de 80 000 euros qui accompagne sa médaille d’or, Kevin Le Cunff sera « pouvoir refaire sa toiture et passer l’hiver au sec ».
Le cycliste est né avec deux pieds bots. “C’est-à-dire, renversé, il a expliqué à la Monde quelques semaines avant le début des Jeux. « Quand j’étais petite, je marchais avec le talon décollé du sol. J’étais très bloquée. Aujourd’hui, pour la même chose, on opère quasiment à la naissance. » Pour lui, c’était à l’âge de 11 ans.
Le vélo, « parallèlement à une longue liste de sports interdits », C’était la seule activité sportive que Kevin Le Cunff, lui aussi victime d’une atrophie du mollet, était autorisé à pratiquer. Il s’est alors tourné vers le VTT “pour le côté fun” et le plaisir d’évoluer en milieu naturel. « Quand je faisais des courses en montagne, je voyais que j’étais saturé plus vite que les autres. En fait, je pédale presque uniquement avec mes cuisses.” Mais dans les descentes, il se sent absorbé par la pente, grisé par la sensation de vitesse. Il court avec les valides, en cadets puis en juniors. Il remporte même quelques courses. « Je me suis mis au VTT pour me perfectionner, puis j’y ai pris goût. »
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Le patron du paracyclisme français l’avait prédit. « Dans les courses sur route, vous verrez parfois deux ou trois médailles d’or. “, a annoncé Laurent Thirionet, dimanche 1euh Septembre. Les épreuves sur piste des Jeux paralympiques viennent de se terminer. Avec sept médailles, dont deux en or, les Bleus quittent le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines avec le sentiment du devoir accompli, malgré quelques déceptions.
Le mercredi 4 septembre, ils se sont remis en selle pour « faire sensation »Selon le manager. Une journée folle, l’une des plus riches de l’histoire du sport paralympique français. Sur un circuit dessiné autour de Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, les Tricolores ont décroché onze médailles, dont quatre en or, lors des différents contre-la-montre qui se sont déroulés tout au long de la journée. En salle de presse ou aux abords des tribunes, il fallait se pincer pour y croire. “Ce n’est pas possible, a déclaré Mathieu Jeanne, sélectionneur national. Tous les temps ont été parfaitement maîtrisés. C’est grâce au travail que ça a payé.”
En ce jour “rêve”La France a réalisé deux doublés. Kevin Le Cunff, 36 ans, a devancé son compatriote Gatien Le Rousseau qui l’avait tenu éloigné du podium sur la piste. Le nouveau champion paralympique du contre-la-montre C4, catégorie dans laquelle concourent les athlètes souffrant d’une amputation tibiale unilatérale ou de troubles neurologiques, était alors en plein doute. « C’est deux Jeux olympiques et quatre médailles en chocolat (4et lieu), il s’est lamenté. Je pense que la piste n’est pas une discipline pour moi. Je ne veux plus revenir sur un vélodrome. Je suis un gars d’extérieur donc je vais rester dehors.”
« Soulagé » par sa performance
Sous un ciel printanier, trois jours plus tard, il gagnait “sur un cours technique qui (lui) « c’était un bon choix. » Il se dit ” soulagé ” par le niveau de sa performance, mais pas seulement : avec le bonus de 80 000 euros qui accompagne sa médaille d’or, Kevin Le Cunff sera « pouvoir refaire sa toiture et passer l’hiver au sec ».
Le cycliste est né avec deux pieds bots. “C’est-à-dire, renversé, il a expliqué à la Monde quelques semaines avant le début des Jeux. « Quand j’étais petite, je marchais avec le talon décollé du sol. J’étais très bloquée. Aujourd’hui, pour la même chose, on opère quasiment à la naissance. » Pour lui, c’était à l’âge de 11 ans.
Le vélo, « parallèlement à une longue liste de sports interdits », C’était la seule activité sportive que Kevin Le Cunff, lui aussi victime d’une atrophie du mollet, était autorisé à pratiquer. Il s’est alors tourné vers le VTT “pour le côté fun” et le plaisir d’évoluer en milieu naturel. « Quand je faisais des courses en montagne, je voyais que j’étais saturé plus vite que les autres. En fait, je pédale presque uniquement avec mes cuisses.” Mais dans les descentes, il se sent absorbé par la pente, grisé par la sensation de vitesse. Il court avec les valides, en cadets puis en juniors. Il remporte même quelques courses. « Je me suis mis au VTT pour me perfectionner, puis j’y ai pris goût. »
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