les démineurs en première ligne pour assurer la sécurité des Jeux

Sirènes hurlantes, ils se frayent un chemin dans les embouteillages parisiens. Des équipes anti-bombes ont été appelées sur un colis suspect qui pourrait être piégé. La France est passée en état d’alerte d’urgence, le niveau de menace le plus élevé. Dans leur équipement, les démineurs embarquent un brouilleur afin d’empêcher l’explosion d’une bombe télécommandée. Une fois activés, ils peuvent scanner l’objet sans le toucher ni l’ouvrir. Avec cette méthode, les démineurs s’équipent systématiquement d’une combinaison de protection complète.

Des équipes d’intervention multipliées pour les Jeux

La rapidité de ce service sera mise à l’épreuve lors des Jeux Olympiques. A partir de juillet, des brigades anti-bombes devront inspecter les terrains de sport et le village olympique, sécuriser la cérémonie d’ouverture et être appelées à chaque colis suspect dans la rue ou dans les transports bondés. Une tâche colossale que leur directeur se dit prêt à assumer. « Nous allons augmenter nos équipes d’intervention, nous allons les répartir sur le territoire parisien de manière à avoir des délais d’intervention beaucoup plus courts », explique Christophe Pezron, directeur du Laboratoire central de la préfecture de police. Outre le déminage, ce service accompagne la police dans les enquêtes judiciaires liées aux incendies ou explosions.