Les députés du Parti socialiste (PS) ont annoncé, mardi 24 septembre, qu’ils ne voteraient pas le texte abrogeant la réforme des retraites proposé par le Rassemblement national (RN), tout en promettant d’évoquer le sujet dans le cadre de l’examen du budget de la Sécurité sociale et lors d’une journée réservée aux textes de La France Insoumise (LFI) en novembre.
Le groupe RN a déposé un projet de loi d’abrogation qu’il inclura dans son Niche parlementaire du 31 octobre, journée annuelle où un groupe dicte l’ordre du jour de l’Assemblée. Face à l’opposition annoncée des groupes de droite et du centre, le texte doit mathématiquement obtenir le soutien de la gauche pour espérer passer, une équation qui inquiète tous les groupes du Nouveau Front populaire (NFP).
Mardi, les députés socialistes ont tranché la question dans un communiqué : « Nous ne votons ni ne nous associons à aucune initiative du Rassemblement national. En juillet dernier, nous avons été élus au sein du Front républicain. Nous restons fidèles à notre ligne de conduite. »ils ont dit.
Le communiqué du groupe PS ne précise pas si ses membres voteront contre ou s’abstiendront, mais leur position rend les chances d’adoption encore plus incertaines. Les socialistes dénoncent une « mensonge politique »arguant que la meilleure façon d’engager une abrogation serait de censurer le gouvernement de Michel Barnier dès le mois d’octobre, une perspective que le RN rejette a priori à ce stade. Ils évoquent également une « mensonge social »accusant le parti d’extrême droite d’avoir « était totalement absent de la mobilisation et du débat parlementaire contre la retraite à 64 ans ».
Enfin, ils font valoir que le RN n’a pas de groupe au Sénat et qu’il lui serait donc impossible d’obtenir l’enregistrement de son texte à la Chambre haute, majoritairement hostile à l’abrogation, alors que la gauche y compte trois groupes, avec des niches parlementaires pour chacun.
Les socialistes promettent des offensives à l’Assemblée via des amendements au budget de la Sécurité sociale et via un texte déposé lors de la niche parlementaire LFI le 28 novembre. “Ce n’est pas parce que nous ne votons pas ce texte, coup de pub éphémère, que nous désertons la bataille, bien au contraire. Nos électeurs verront très vite notre pleine mobilisation pour mener véritablement à bien l’abrogation de la réforme.”a déclaré Arthur Delaporte, porte-parole du groupe, à l’Agence France-Presse (AFP).
Le texte du RN prévoit de ramener l’âge normal de la retraite à 62 ans « de la génération 1955 »et de fixer la période de cotisation requise à 42 ans, « de la génération 1961 »Une étape avant des changements plus ambitieux en cas d’arrivée au pouvoir, assurent les responsables du Front national.
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