Les députés ont adopté vendredi en commission un article prévoyant la création de formations visant l’insertion professionnelle dans les métiers agricoles et agroalimentaires.
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Un nouveau diplôme national de premier cycle, de niveau bac +3, pourrait prochainement former aux métiers de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Les députés ont adopté un article du projet de loi agricole prévoyant sa création, vendredi 3 mai en commission. Ce diplôme continuera « un objectif d’insertion professionnelle dans les métiers agricoles et agroalimentaires ». Il devait s’intituler “Bachelor agro”, mais les députés de tous bords se sont opposés à ce qu’ils considéraient comme un anglicisme malvenu.
Un amendement, porté par les rapporteurs macronistes et LR, prévoyait la possibilité de“accréditer” les établissements privés d’enseignement supérieur agricole, et pas seulement les lycées agricoles privés, comme le prévoit le texte initial. Les six établissements d’enseignement supérieur agricole privés existants « avoir plus d’étudiants ingénieurs agronomes que d’établissements publics »ont souligné les rapporteurs.
Objectifs de formation chiffrés
Plusieurs députés de gauche se sont opposés à la mesure sur le fond. C’est un « idée folle » Et “personne n’a demandé cette chose”a critiqué le communiste Sébastien Jumel. “Je n’en ai jamais entendu parler depuis vingt ans dans le milieu éducatif” de la nécessité de ce diplôme, a ajouté la députée LFI Aurélie Trouvé, s’appuyant sur son expérience dans l’enseignement agronomique. Les deux élus ont évoqué le risque d’un “privatisation” Éducation.
“Ça ne vient pas de nulle part.”a défendu au contraire le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, estimant que ce diplôme remplissait “un chaînon manquant” signalées par les établissements, et qui permettront d’améliorer « l’attractivité de nos formations ». Plus tôt dans la matinée, les députés ont également adopté une série d’articles, notamment pour clarifier les missions de l’enseignement technique agricole public, qui doit prévoir des modules sur la transition agroécologique ou l’agriculture biologique.
La veille, ils avaient adopté un article listant les priorités de l’action publique en matière de formation. Un amendement du groupe Liot fixe pour 2030 un objectif d’augmentation de 30 % du nombre d’étudiants dans l’enseignement technique agricole par rapport à 2022, d’une augmentation de 75 % du nombre de vétérinaires formés par rapport à 2017 et d’une augmentation de 30 % du nombre d’étudiants dans l’enseignement technique agricole. nombre d’ingénieurs agronomes par rapport à 2017.