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Laurelenn Cazade
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Avec la propagation potentielle des cas de Fièvre catarrhale du mouton (BT) en Seine-et-Marne, Les éleveurs ne parviennent plus à maintenir leur rythme de production et voient leurs animaux mourir les uns après les autres.. C’est le cas de Katia Alvès, éleveuse de moutons, à Villeneuve-les-Bordes en Bassée-Montoisdans sa ferme nommée “ Pâturages verts ».
Après avoir été forcé de dire au revoir à une douzaine d’animauxl’éleveuse attend les résultats des analyses effectuées sur ses animaux, même si elle soupçonne déjà le résultat : ” On sait que la maladie circule en Seine-et-Marne “, décrit-elle. Mais ce qui exaspère le plus l’éleveur, c’est manque de communication de la part du département :« Je suis en colère, on n’est jamais informé à temps. Si j’avais été prévenu il y a deux semaines, dès que les premiers cas ont été détectés, j’aurais pu ramener tous mes animaux à la bergerie à temps. “, explique-t-elle. Mais certains n’ont pas cette chance, et doivent laisser leurs troupeaux à l’air libre, seuls pour affronter la maladie.
Malgré une communication réduite entre les services et les éleveurs, Certaines municipalités semblent adopter l’approche opposée pour aider à bloquer le virus. Comme dans Saint-Germain-Lavaloù la municipalité alerte ses habitants par le biais d’une lettre et d’un message sur son site internetLe message s’adresse aux professionnels, mais aussi aux particuliers, car « 90% des propriétaires de petits ruminants en Île-de-France sont des particuliers “, décrit la municipalité.
Katia Alvès soulève d’autres questions, notamment le fait que les campagnes de vaccination ne devraient pas être obligatoires, mais basées sur le volontariat. De plus, Les délais de livraison et de réception des vaccins sont particulièrement longs dans certaines situations« Certains élevages n’ont jamais reçu le vaccin lors du premier foyer de FCO », déplore l’éleveur. Pourtant, cette campagne de vaccination est nécessaire et efficace lorsqu’elle est réalisée à temps.
En effet, Le FCO est particulièrement agressifIl faut compter une période d’incubation de 6 à 10 jours, puis la maladie attaque sévèrement l’animal, avec décès dans les 12 à 48 heures suivant l’apparition des premiers symptômes. ” C’est déchirant de voir ses animaux souffrir et être impuissant face à cela. ” soupire Katia Alvès. Pour tenter de sauver ses animaux à tout prix, l’éleveuse utilise également Répulsifs anti-insectes 100% végétaux« Chaque animal mérite d’être sauvé », conclut l’éleveur.
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