La création d’un comité composé de membres et d’organismes LGBTQ2+ permettrait de mieux prendre en considération les attentes et les demandes des personnes de ces communautés auprès de la Ville, juge élu des Montréalais.
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« La Ville de Montréal ne consulte pas systématiquement les différents partenaires et citoyens membres des communautés LGBTQ+, même lorsqu’il y a des enjeux qui les touchent directement », a déploré le conseiller de l’opposition Julien Hénault-Ratelle.
L’élu et sa collègue Stéphanie Valenzuela souhaitent donc qu’un comité soit mis en place pour conseiller la Ville en amont sur tout dossier qui concerne les membres des minorités sexuelles et de genre.
Pour M. Hénault-Ratelle, un tel comité aurait été utile pour aborder la question de la relance du Village ou l’accès parfois difficile au logement pour les personnes LGBTQ2+.
« Il y a des nouvelles qui nous rappellent presque chaque jour que nous devons continuer à agir pour protéger et préserver les droits des minorités sexuelles et de genre », a-t-il déclaré.
Le conseiller de district de Tétraultville a mentionné notamment la manifestation qui a eu lieu contre l’heure du conte de la drag queen Barbada il y a plus d’une semaine à Mercier-Est.
La création de ce comité a été évaluée à 200 000 $ par année afin d’obtenir une ressource interne pour la Ville et une rémunération potentielle pour les membres du comité, selon Ensemble Montréal.
Ce n’est pas la première fois que l’opposition propose une telle mesure. En 2018, ils ont appelé à la création d’un poste de commissaire.
La même année, la Ville avait lancé une Table sur la diversité, dont le Conseil québécois LGBT était membre. Cependant, selon M. Hénault-Ratelle, ce comité avait un mandat plus large et n’est pas arrivé avec un plan d’action.
« Selon ma compréhension, [la Table] est dissous en ce moment », a-t-il ajouté.
Plus tard dans la journée, l’administration Plante a confirmé que le mandat de la Table se terminait en décembre 2019 lorsque le rapport final a été remis au maire.
Les travaux « ont grandement contribué aux efforts de l’administration pour lutter contre le racisme et la discrimination systémique », a-t-on précisé.
L’opposition déposera une motion en ce sens au conseil municipal du 12 juin.
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