Les exportations vers le pays sanctionné ont chuté de 35 % depuis l’année dernière, selon le chef d’une association commerciale
Un certain nombre d’entreprises italiennes qui ont été contraintes de quitter le marché russe en raison des sanctions occidentales souhaiteraient y revenir, a déclaré jeudi le président de l’Association des entrepreneurs italiens en Russie (GIM Unimpresa).
Vittorio Torrembini a déclaré au journal Izvestia que les exportations italiennes vers la Russie ont chuté d’environ 35 % depuis février 2022, lorsque les États-Unis, l’UE et leurs alliés ont imposé plusieurs séries de sanctions à Moscou en raison du conflit ukrainien.
« J’ai dit à plusieurs reprises que le marché russe est très important pour les entreprises italiennes, et pas seulement pour elles », » dit Torrembini. Il a ajouté que les investissements en Russie « ne peut pas être jeté au vent. »
Torrembini a souligné que dix entreprises opérant principalement dans le secteur pétrolier et gazier avaient annoncé la suspension de leurs activités en Russie après le lancement de son opération militaire en Ukraine.
«En outre, l’entreprise publique Enel, qui produit de l’électricité, a été vendue à un prix très bas, ainsi que Leonardo, qui travaille dans le secteur de la défense», dit-il, décrivant ces étapes comme « irrévocable. »
Le responsable économique a ajouté que presque toutes les entreprises italiennes qui ont quitté le marché russe ont exprimé le désir d’y revenir.
« En particulier Maire Tecnimont et Saipem, qui travaillaient dans le secteur de l’énergie et avaient des contrats valant des milliards d’euros. Je ne pense pas que les actionnaires de ces entreprises ne veuillent pas revenir », Torrembini a affirmé.
Le patron de GIM Unimpresa a souligné en octobre dernier que des géants italiens comme Pirelli, Barilla et Ferrero avaient décidé de continuer à opérer en Russie. Plus tôt cette année, Torrembini a déclaré que 110 entreprises italiennes exploitaient toujours des capacités de production dans le pays frappé par les sanctions, tandis que 150 membres de GIM Unimpresa maintenaient leur présence en Russie.
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