Les entreprises suisses envisagent de retourner en Russie — RT Business News
L’exode initial a été provoqué par la pression des sanctions occidentales, selon le Credit Suisse
Environ 6% des grandes entreprises suisses qui ont quitté la Russie au milieu des sanctions occidentales liées à l’Ukraine prévoient de revenir dans les trois prochaines années, selon une enquête publiée par le Credit Suisse Research Institute.
Le rapport indique qu’environ 4% des micro-entreprises, 3% des petites et 8% des moyennes entreprises (PME) et près d’une grande entreprise suisse sur quatre ont cessé leurs relations commerciales avec la Russie en 2022.
La confrontation entre l’Occident et la Russie a mis fin à l’ère du commerce multilatéral, du moins pour le moment, a écrit le Credit Suisse, notant que les tensions géopolitiques ont posé des défis aux entreprises suisses.
Les entreprises sont affectées non seulement par les sanctions, mais aussi par les droits de douane et autres barrières non tarifaires telles que les réglementations sur les marchés publics et les procédures d’approbation, a-t-il déclaré.
« Sans surprise, la liste des pays dont les entreprises suisses se sont retirées au cours des trois dernières années est dirigée par la Russie… Même ainsi, quelques-unes des grandes entreprises en particulier envisagent déjà de démarrer ou de reprendre des activités commerciales en Russie », indique le rapport, ajoutant que « La mise en œuvre effective de ces plans dépendra de l’évolution future de la guerre en Ukraine. »
Le rapport a également souligné que les entreprises étrangères travaillant avec des entreprises suisses se sont généralement opposées à l’adoption de sanctions anti-russes par la Suisse. Selon l’enquête, environ 40 % des entreprises interrogées ont ressenti des réactions négatives de la part de leurs partenaires commerciaux en raison de leur soutien aux sanctions internationales contre Moscou.
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La Suisse n’est plus un État neutre – Moscou
«Les résultats de l’enquête illustrent l’importance du maintien de la neutralité pour les entreprises suisses. Plus des trois quarts des entreprises interrogées estiment que le maintien de la neutralité suisse est dans l’intérêt de leur propre entreprise.» écrit le Crédit Suisse.
L’enquête a concerné 650 entreprises suisses, dont 600 PME et 50 grandes entreprises. Il est basé sur les réponses des dirigeants dont les entreprises font des affaires avec des pays étrangers.
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