Les acteurs ont également demandé aux élus d’adopter le programme énergétique, qui a pris un an de retard.
Les principales fédérations de l’énergie ont appelé lundi les députés nouvellement installés à adopter la programmation énergétique de la France, qui a un an de retard, et à œuvrer pour la stabilité nécessaire à la croissance de ce secteur en pleine transition. « Notre système énergétique et nos filières industrielles sont à un tournant crucial. En tant qu’élus de la Nation, vous aurez à engager, au cours de cette nouvelle mandature, la France vers une transition énergétique juste et attractive. »déclarent dans cette lettre ouverte Enerplan (solaire), FEDENE (services énergie-environnement), France Renouvelables, France gaz, le Syndicat des énergies renouvelables, SFEN (énergie nucléaire) et l’Union française de l’électricité (UFE).
« Les arrêts et les redémarrages sont préjudiciables à nos industries à long terme »ils soulignent, notant le “rôle clé” du Parlement « afin d’offrir aux acteurs industriels la stabilité nécessaire pour initier les investissements permettant de garantir la sécurité énergétique, une transition énergétique accessible à tous les citoyens, la compétitivité de nos entreprises et développer l’emploi ».
Le secteur réclame la mise en œuvre du programme pluriannuel fixant les grands objectifs par type d’énergie à l’horizon 2035 et de la stratégie nationale bas-carbone, feuille de route nationale pour lutter contre le changement climatique. Le gouvernement sortant, dépourvu de majorité absolue à l’Assemblée, avait renoncé à en faire une loi, promettant un décret qui n’a jamais été publié. Les fédérations de l’énergie demandent aux députés élus le 7 juillet de rétablir les objectifs fixés, notamment après une très large consultation menée en 2023.
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« Nous appelons à la publication de documents programmatiques fondés sur le consensus des différentes consultations menées depuis plusieurs mois, permettant de maintenir la compétitivité du mix énergétique, de garantir la sécurité d’approvisionnement, de décarboner les usages énergétiques et de faire de cette transformation un vecteur de réindustrialisation du pays. »La stratégie pluriannuelle de financement de la transition écologique annoncée pour 2025 doit également être publiée, ajoutent les signataires, qui demandent également que cette transition soit menée en garantissant le pouvoir d’achat des Français. « Nous recommandons de décarboner les usages de l’énergie afin de protéger les consommateurs de la volatilité des prix de l’énergie, de renforcer les dispositifs d’aides aux ménages modestes (chèques énergie, MaPrimeRénov’, soutien à la mobilité propre…), aux collectivités, et de mettre en œuvre des mesures pour mieux partager la valeur de la transition avec les territoires. »la lettre indique.
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