Depuis une trentaine d’années, la « fufu bessei » divise la classe politique japonaise. Cette expression désigne des couples mariés portant des noms différents. Pourtant, à l’approche des élections du Parti libéral-démocrate (PLD), principal parti de la droite japonaise, le vendredi 27 septembre, « Plusieurs candidats tentent de promouvoir des discussions en faveur de l’adoption d’une loi permettant aux femmes de conserver leur nom de famille (après le mariage) », explique leAsahi Shimbun.
Ce type de débat, poursuit le quotidien, peine à émerger en raison du fort attachement des autorités politiques à ce qu’on appelle sur l’archipel le « valeurs familiales traditionnelles ». Mais de nombreuses féministes, entre autres, dénoncent l’abandon du nom de naissance par les femmes mariées comme un symbole de préjugés patriarcaux, ce qui pose également des problèmes pour la carrière professionnelle des femmes japonaises.
À titre de comparaison, dans les pays voisins, la Chine et la Corée, les femmes conservent traditionnellement leur nom de naissance après le mariage. Et en fait, selon une enquête de l’agence de presse Kyodo78 % des maires et gouverneurs du Japon
Depuis une trentaine d’années, la « fufu bessei » divise la classe politique japonaise. Cette expression désigne des couples mariés portant des noms différents. Pourtant, à l’approche des élections du Parti libéral-démocrate (PLD), principal parti de la droite japonaise, le vendredi 27 septembre, « Plusieurs candidats tentent de promouvoir des discussions en faveur de l’adoption d’une loi permettant aux femmes de conserver leur nom de famille (après le mariage) », explique leAsahi Shimbun.
Ce type de débat, poursuit le quotidien, peine à émerger en raison du fort attachement des autorités politiques à ce qu’on appelle sur l’archipel le « valeurs familiales traditionnelles ». Mais de nombreuses féministes, entre autres, dénoncent l’abandon du nom de naissance par les femmes mariées comme un symbole de préjugés patriarcaux, ce qui pose également des problèmes pour la carrière professionnelle des femmes japonaises.
À titre de comparaison, dans les pays voisins, la Chine et la Corée, les femmes conservent traditionnellement leur nom de naissance après le mariage. Et en fait, selon une enquête de l’agence de presse Kyodo78 % des maires et gouverneurs du Japon