Mercredi sur France Inter, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon accuse le RN d’avoir “une doctrine qui repose sur l’inégalité des droits entre travailleurs”.
Publié
Temps de lecture : 2 minutes
« Les idées d’extrême droite ne sont pas compatibles avec les droits sociaux », fustige mercredi 1er mai sur France Inter Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. Le syndicaliste estime qu’un vote pour le Rassemblement national équivaut à « Votez contre les droits sociaux ». “C’est totalement contradictoire” valeurs portées par la CFDT, assure son secrétaire général.
A l’approche des élections européennes, Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national (RN), est en tête des sondages d’opinion. Le leader de la CFDT tente d’expliquer cette dynamique en évoquant “une crise de la démocratie”, un « une fatigue, une lassitude démocratique ». “Nous avons des politiques qui considèrent que l’exercice de la démocratie, c’est seulement le vote et l’élection et qu’il ne se passe pas grand-chose entre deux élections”, déplore-t-elle. Marylise Léon explique que sur le terrain, les travailleurs qui votent RN « se sentir considéré » car, selon eux, le parti d’extrême droite “parle de vrais problèmes, de travail, de pouvoir d’achat”. A cela justement, la CFDT répond que le Rassemblement National représente “impasse”.
“Il propose des boucs émissaires plutôt que des propositions.”
Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDTsur France Inter
Marylise Léon considère qu’il « Il est urgent que tous les acteurs démocratiques se mobilisent » pour faire face à la dynamique qui semble animer le Rassemblement national ces derniers temps. Elle accuse le RN d’avoir « une doctrine qui repose sur l’inégalité des droits entre les travailleurs ». “Les étrangers restent les boucs émissaires, les problèmes de tous les maux en France et c’est une impasse totale”, déplore-t-elle.
Le syndicalisme, un « rempart » contre l’extrême droite
Le secrétaire général de la CFDT est convaincu que « Le syndicalisme est un rempart contre la montée de l’extrême droite ». Elle précise également que le 23 mai, dans le cadre de la campagne électorale, son syndicat « invitera toutes les têtes de liste qui ont un projet européen et qui partagent nos valeurs ». Elle promet qu’il “il n’y aura pas de représentants des deux partis d’extrême droite”, à savoir le Rassemblement National et la Reconquête. Pour justifier cette décision, elle rappelle que son syndicat « ne débattez pas avec les responsables du RN, (mais) combattez-les ». “En revanche, sur le lieu de travail, notre métier est d’aller à la rencontre des électeurs du RN pour leur expliquer notre vision des choses, pour qu’ils se forgent leur propre opinion et qu’ils soient convaincus que cela ne peut pas être qu’une impasse. “souligne le syndicaliste.
Mercredi sur France Inter, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon accuse le RN d’avoir “une doctrine qui repose sur l’inégalité des droits entre travailleurs”.
Publié
Temps de lecture : 2 minutes
« Les idées d’extrême droite ne sont pas compatibles avec les droits sociaux », fustige mercredi 1er mai sur France Inter Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT. Le syndicaliste estime qu’un vote pour le Rassemblement national équivaut à « Votez contre les droits sociaux ». “C’est totalement contradictoire” valeurs portées par la CFDT, assure son secrétaire général.
A l’approche des élections européennes, Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national (RN), est en tête des sondages d’opinion. Le leader de la CFDT tente d’expliquer cette dynamique en évoquant “une crise de la démocratie”, un « une fatigue, une lassitude démocratique ». “Nous avons des politiques qui considèrent que l’exercice de la démocratie, c’est seulement le vote et l’élection et qu’il ne se passe pas grand-chose entre deux élections”, déplore-t-elle. Marylise Léon explique que sur le terrain, les travailleurs qui votent RN « se sentir considéré » car, selon eux, le parti d’extrême droite “parle de vrais problèmes, de travail, de pouvoir d’achat”. A cela justement, la CFDT répond que le Rassemblement National représente “impasse”.
“Il propose des boucs émissaires plutôt que des propositions.”
Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDTsur France Inter
Marylise Léon considère qu’il « Il est urgent que tous les acteurs démocratiques se mobilisent » pour faire face à la dynamique qui semble animer le Rassemblement national ces derniers temps. Elle accuse le RN d’avoir « une doctrine qui repose sur l’inégalité des droits entre les travailleurs ». “Les étrangers restent les boucs émissaires, les problèmes de tous les maux en France et c’est une impasse totale”, déplore-t-elle.
Le syndicalisme, un « rempart » contre l’extrême droite
Le secrétaire général de la CFDT est convaincu que « Le syndicalisme est un rempart contre la montée de l’extrême droite ». Elle précise également que le 23 mai, dans le cadre de la campagne électorale, son syndicat « invitera toutes les têtes de liste qui ont un projet européen et qui partagent nos valeurs ». Elle promet qu’il “il n’y aura pas de représentants des deux partis d’extrême droite”, à savoir le Rassemblement National et la Reconquête. Pour justifier cette décision, elle rappelle que son syndicat « ne débattez pas avec les responsables du RN, (mais) combattez-les ». “En revanche, sur le lieu de travail, notre métier est d’aller à la rencontre des électeurs du RN pour leur expliquer notre vision des choses, pour qu’ils se forgent leur propre opinion et qu’ils soient convaincus que cela ne peut pas être qu’une impasse. “souligne le syndicaliste.