Certes, à 78 ans, Donald Trump est « plus énergique et parle d’un ton plus confiant » que le président Joe Biden à 81 ans, mais lui aussi confond parfois les noms, confond les faits et trébuche sur ses arguments, Thé Le New York Times.
Maintenant, ce sont les « Les discours décousus de Trump, ses déclarations parfois incohérentes et ses éclats soudains qui soulèvent des questions sur sa santé cognitive et suscitent des doutes chez les électeurs », moments forts de la vie quotidienne.
Et ce d’autant plus que, le soir du 10 septembre, le candidat républicain va se retrouver à croiser le fer, lors du débat présidentiel organisé à Philadelphie, avec une candidate démocrate de dix-neuf ans sa cadette. Kamala Harris n’a en effet que 59 ans.
« Impasse rhétorique »
Lors de plusieurs apparitions publiques récentes, les propos incohérents de Donald Trump ont été pointés du doigt, poursuit le journal. En particulier sa réponse à une question sur le coût de la garde d’enfants à l’Economic Club de New York, où le candidat s’est embrouillé et n’a pas pu terminer sa phrase.
Et bien sûr, ce n’est pas la première fois que l’ancien président américain s’égare, Le New York Times, qui rappelle que Donald Trump « a confondu Nikki Haley et Nancy Pelosi, a déclaré plus d’une fois qu’il avait battu Barack Obama au lieu d’Hillary Clinton (en 2016) ou, tout en prétendant être mentalement apte, a commis une erreur dans le nom de son ancien médecin.
Lors d’un rassemblement de campagne en juin au Nevada, ajoute le quotidien, le candidat s’est perdu dans un « étrange impasse rhétorique » spéculant sur le fait d’être sur un navire en train de couler et se demandant s’il était préférable d’être électrocuté dans l’eau ou attaqué par un requin. « Je choisirais l’électrocution à chaque fois » Trump a déclaré. « Je ne m’approcherai pas du requin. »
Steven Cheung, porte-parole de la campagne de Donald Trump, rejette catégoriquement toute critique sur les capacités cognitives de l’ancien président. « La vérité, c’est que Donald Trump a plus d’énergie et d’endurance que n’importe quel autre homme politique. » il a écrit de manière cinglante dans un courriel à Le New York Times. « Les gens savent que le président Trump est le candidat le plus fort. Il surpasse Kamala Harris, qui continue d’esquiver la presse. Ce sont les démocrates et Kamala Harris qui sont affaiblis à cause de tout le mal qu’ils ont fait à ce pays. »
(…) En savoir plus sur Courrier international