Lundi et mardi, les professionnels craignent les deux nuits les plus froides du mois d’avril, qui pourraient anéantir leur production de fruits et légumes.
La météo est scrutée de près par les professionnels de l’agriculture. Lundi et mardi, deux épisodes de gel sont attendus avec les nuits les plus froides du mois d’avril. « Durant les trois prochains jours, nous serons très vigilants »souligne Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF). « Nous sommes en alerte, car il faut absolument pouvoir sauver nos récoltes »poursuit cet arboriculteur tarn-et-garonnais sur Franceinfo.
Pour Jérôme Volle, vice-président de la FNSEA, c’est toute la production de cette année qui est en jeu : « Nous avions déjà pas mal de fleurs sur les arbres fruitiers, même déjà la composition des fruits, et sur les vignes nous répandions déjà des feuilles. Avec le gel, le bourgeon devient noir, et de là naît une nouvelle pousse et (celle-ci) ne porte pas de fruits. “C’est donc en fait l’équivalent d’une année entière de travail (qui peut) être résumé en quelques minutes.”, complète le vigneron ardéchois. Certains départements ont déjà connu ces épisodes de gel depuis le début de l’année, comme le Var ou le Vaucluse. « Fin avril, nous sommes en danger pour toutes nos récoltes »déplore Françoise Roch.
Lire aussiChaleur estivale, gel, pluie : pourquoi ces changements de température ?
Une démobilisation de la profession
Les producteurs recherchent donc des solutions pour éviter de perdre leurs récoltes. Certains installent des tours antigel dans leur ferme tandis que d’autres allument des braseros. Françoise Roch utilise l’eau « qui gèle et agit comme un petit igloo qui protège le bourgeon ou les petits fruits ». Mais toutes ces solutions représentent un « vrai problème » pour les agriculteurs car les investissements sont lourds. « Économiquement, il est quasiment impossible d’équiper tous les vignobles », regrette Jérôme Volle. Pour Françoise Roch, les aides de l’État pour faire face au gel sont « extrêmement faible et inadapté » pour les producteurs. À cela s’ajoute une réduction des indemnisations délivrées par les compagnies d’assurance, après de nombreux épisodes de gel ces dernières années.
Si les nuits du lundi et du mardi annihilent la production de fruits et légumes, certaines “Les vignerons ou arboriculteurs (pourraient) se démobiliser”, souligne Jérôme Volle. En fin de chaîne, les clients pourraient également en subir les conséquences. Avec une baisse de la quantité de fruits et légumes produits, les prix pourraient s’envoler dans les rayons cet été et faire fondre le portefeuille des Français.
Lundi et mardi, les professionnels craignent les deux nuits les plus froides du mois d’avril, qui pourraient anéantir leur production de fruits et légumes.
La météo est scrutée de près par les professionnels de l’agriculture. Lundi et mardi, deux épisodes de gel sont attendus avec les nuits les plus froides du mois d’avril. « Durant les trois prochains jours, nous serons très vigilants »souligne Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF). « Nous sommes en alerte, car il faut absolument pouvoir sauver nos récoltes »poursuit cet arboriculteur tarn-et-garonnais sur Franceinfo.
Pour Jérôme Volle, vice-président de la FNSEA, c’est toute la production de cette année qui est en jeu : « Nous avions déjà pas mal de fleurs sur les arbres fruitiers, même déjà la composition des fruits, et sur les vignes nous répandions déjà des feuilles. Avec le gel, le bourgeon devient noir, et de là naît une nouvelle pousse et (celle-ci) ne porte pas de fruits. “C’est donc en fait l’équivalent d’une année entière de travail (qui peut) être résumé en quelques minutes.”, complète le vigneron ardéchois. Certains départements ont déjà connu ces épisodes de gel depuis le début de l’année, comme le Var ou le Vaucluse. « Fin avril, nous sommes en danger pour toutes nos récoltes »déplore Françoise Roch.
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Les producteurs recherchent donc des solutions pour éviter de perdre leurs récoltes. Certains installent des tours antigel dans leur ferme tandis que d’autres allument des braseros. Françoise Roch utilise l’eau « qui gèle et agit comme un petit igloo qui protège le bourgeon ou les petits fruits ». Mais toutes ces solutions représentent un « vrai problème » pour les agriculteurs car les investissements sont lourds. « Économiquement, il est quasiment impossible d’équiper tous les vignobles », regrette Jérôme Volle. Pour Françoise Roch, les aides de l’État pour faire face au gel sont « extrêmement faible et inadapté » pour les producteurs. À cela s’ajoute une réduction des indemnisations délivrées par les compagnies d’assurance, après de nombreux épisodes de gel ces dernières années.
Si les nuits du lundi et du mardi annihilent la production de fruits et légumes, certaines “Les vignerons ou arboriculteurs (pourraient) se démobiliser”, souligne Jérôme Volle. En fin de chaîne, les clients pourraient également en subir les conséquences. Avec une baisse de la quantité de fruits et légumes produits, les prix pourraient s’envoler dans les rayons cet été et faire fondre le portefeuille des Français.