CONTREPour les 18-24 ans, Peter Pan n’est pas loin. Selon une étude réalisée par l’association Nuances d’avenir, interrogeant le regard des Français sur l’aviation, les plus jeunes aspirent à voler plus que la moyenne et adhèrent volontiers à l’imaginaire d’évasion et de voyage associé à l’avion. Une vision très positive, franche diraient certains, d’un secteur qui représente environ 2,5% des émissions françaises de gaz à effet de serre.
Il n’en demeure pas moins que les jeunes, tout aussi désireux de découvrir le monde que leurs aînés, ne veulent pas être victimes d’une farce qui les touche – et les touchera – de manière disproportionnée. La majorité d’entre eux, conscients que la lutte contre le changement climatique leur imposera des sacrifices, ne sont pas encore prêts à renoncer à l’avion et aux opportunités qu’il représente dans un monde hyperconnecté.
48% des 18-24 ans ont pris l’avion au moins une fois au cours des trois dernières années, un chiffre qui monte à 59% chez leurs aînés immédiats, les 25-34 ans. Pour l’ensemble de la population, cette proportion n’est « que » de 53 %. Dans cette tranche d’âge des 18-24 ans, située en plein milieu de la « génération Z » qui comprend les naissances entre 1997 et 2010, 55 % déclarent qu’ils prendraient l’avion plus souvent s’ils n’étaient pas limités par l’argent, contre à 37% des répondants.
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