Les électeurs jordaniens doivent se rendre aux urnes mardi pour élire un nouveau Parlement dans un contexte de ralentissement économique et de guerre à Gaza. Ce scrutin ne devrait pas bouleverser le paysage politique du royaume, où le roi garde le contrôle sur les questions stratégiques en vertu de la Constitution.
Plus de cinq millions de Jordaniens sont appelés à élire leurs députés, mardi 10 septembre, dans un climat marqué par une économie morose et la guerre à Gaza, qui reste au cœur des préoccupations.
Les bureaux de vote sont ouverts de 4h à 16h GMT et les résultats sont attendus dans les 48 heures. Les analystes prévoient un taux d’abstention élevé.
Il s’agit des premières élections en Jordanie depuis l’adoption d’une nouvelle loi en janvier 2022 qui a augmenté le nombre de sièges au parlement de 130 à 138, augmenté le quota de femmes et abaissé l’âge minimum des candidats.
Mais il est peu probable qu’ils bouleversent le paysage politique du royaume, où la constitution stipule que le roi garde le contrôle des questions stratégiques, nomme le Premier ministre et peut dissoudre le Parlement, déclarer la guerre, faire la paix ou conclure des traités et des accords.
Près de la moitié de la population jordanienne est d’origine palestinienne et les manifestants appellent régulièrement à l’abandon du traité de paix depuis le début de la guerre.
Les électeurs craignent qu’aucune amélioration économique ne soit possible tant que la guerre à Gaza continue.
Avec l’AFP
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