Un triplé d’Ademola Lookman a permis à l’Atalanta Bergame de battre le Bayer Leverkusen en finale de la Ligue Europa mercredi (3-0). Les Italiens remportent leur premier titre européen et mettent fin à la série de 51 matches sans défaite du club allemand.
HAUTS
Le Nigérian était dans tous les bons coups ce mercredi soir au stade Aviva de Dublin, lors du sacre de l’Atalanta Bergame en Ligue Europa aux dépens du Bayer Leverkusen (3-0). Sur le premier but, il sort de nulle part pour finir au second poteau suite à un centre de Zappacosta. Le deuxième but, Lookman ne le doit qu’à son talent. Il récupère le ballon aux 30 mètres, accroche son droit à l’intérieur, un petit pont au-dessus du défenseur, suivi d’une magnifique frappe du pied droit qui se loge dans le petit filet de Kovar. Une pure merveille, à l’image du but du triplé ! Le Nigérian se retrouve en tête-à-tête. Il passe ensuite sa jambe et frappe du gauche, il rentre dans le coin droit du gardien. Un match d’anthologie qui restera dans les livres d’histoire.
C’est l’homme qui a façonné cette équipe, et ce titre est avant tout le sien. Entraîneur de l’Atalanta depuis 2016, il a donné un véritable ADN à cette équipe. Ce pressing, cette intensité, cette cohérence tactique. Tout cela dans un club qui a pris l’habitude de vendre ses meilleurs joueurs à la fin de chaque saison, et qui ne dispose pas d’un budget comparable aux ogres européens. Face au Bayer Leverkusen, Gian Piero Gasperini a donné une leçon au « jeune » Xabi Alonso, et ses hommes ont maîtrisé le match de A à Z, tant tactiquement que physiquement. Si l’Atalanta Bergame est aujourd’hui un club vainqueur de la Coupe d’Europe, c’est grâce à lui.
L’Atalanta a fait vivre un véritable calvaire à cette équipe du Bayer. Le pressing haut des Italiens et leur intensité, de la première à la dernière seconde du match, n’ont jamais permis aux hommes de Xabi Alonso de sortir la tête de l’eau. Les empêcher d’exploiter leur qualité offensive et réduire des joueurs habituellement excellents techniquement à des attaquants qui redoublent d’imprécisions et de déchet technique. L’Atalanta doit ce constat à sa force collective qui a englouti tous les espoirs de réussite allemands.
flops
Dire que les joueurs allemands ont raté leur match est un euphémisme. En retard dans les duels, maladroits techniquement, mais surtout mis à mal par le système tactique de Gian Piero Gasperini, Xabi Alonso et ses joueurs risquent de regretter longtemps cette finale dont ils ont semblé longtemps absents. Est-ce là la question qui a fait broncher les Allemands ? Quoi qu’il en soit, ils s’en sortent avec une finale perdue, la fin d’une série de 51 matches sans défaite et le rêve d’un triplé historique disparu.
C’était l’homme que tout le monde attendait. Probablement l’individualité la plus scrutée en avant-match. C’est aussi celui qui a le plus déçu. Invisible tout au long de son passage sur le terrain, le jeune numéro 10 allemand n’a jamais pu impacter le match. En difficulté dans les duels et maladroit techniquement, il a été à l’image de son équipe : décevant. Remplacé par son entraîneur avant la fin du temps réglementaire, il aura probablement des regrets sur ce match dans lequel il n’a jamais vraiment participé.
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