Les médiateurs qataris, américains et égyptiens ont appelé samedi Israël et le Hamas palestinien à « finaliser » un accord de cessez-le-feu basé sur le plan annoncé par le président Joe Biden, au 8e mois de guerre dans la bande de Gaza. Israël a déclaré que cela ne prendrait pas fin tant que le Hamas resterait au pouvoir, soulevant des questions sur le calendrier et la mise en œuvre de la feuille de route, qui a été accueillie avec prudence par le mouvement islamiste palestinien.
La pression monte au lendemain de l’annonce par le président Joe Biden d’un plan de cessez-le-feu à Gaza. Les médiateurs qataris, américains et égyptiens ont appelé samedi 1er juin Israël et le Hamas palestinien à « finaliser » un accord, au 8e mois de leur guerre dans l’enclave palestinienne.
A Gaza, les bombardements aériens et terrestres israéliens ont continué de cibler la ville de Rafah (sud), devenue l’épicentre de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre.
Vendredi soir, Joe Biden a annoncé une feuille de route proposée, selon lui, par Israël qui vise à parvenir, par étapes et sous conditions, à un cessez-le-feu permanent. La première phase, a-t-il dit, serait un cessez-le-feu avec un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza pendant six semaines.
Avec Reuters
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