Le sélectionneur de l’équipe de France est revenu sur la soirée médiocre contre le Canada (0-0) dimanche soir à Bordeaux.
Envoyé spécial à Bordeaux
Son bilan des deux matches de préparation
« Globalement, ces dix jours se sont bien passés au niveau de ce que dégage le groupe au quotidien et de l’état d’esprit. Les joueurs sont arrivés en retard, avec des petits pépins physiques. Ce soir (dimanche), nous avons eu une plus grande adversité que contre le Luxembourg (3-0). Tant mieux, cela nous alertera sur ce qui nous attend face à l’Autriche. Selon l’état de forme physique de chacun, il existe des niveaux disparates. Adrien Rabiot et Aurélien Tchouaméni n’ont pas été utilisés car inaptes. C’était important pour moi, même si cela nuit à l’expression collective, d’étaler le plus possible le temps de jeu sur ces deux matches. Il y a une petite pause (les Bleus sont absents deux jours) et on se retrouve pour la suite et ce match contre l’Autriche (17 juin). Après avoir regardé le match des grandes nations, cela n’a pas été facile pour tout le monde. La préparation a été courte, mais il fallait la parcourir.
L’influence la moins importante de Griezmann dans son nouveau positionnement
« Il y a un positionnement différent avec ou sans ballon. Ce sont des ajustements, mais évidemment parfois, le positionnement élevé d’Antoine le rend moins disponible dans la zone de construction. Qu’il puisse aller jusqu’à la phase finale oui, mais quand je vous l’ai dit, même après le premier match, pouvoir faire des corrections et des ajustements cela fera évidemment partie de ma réflexion.
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Le match accompli de Saliba
« Je vous laisse tirer des conclusions hâtives ou pas… C’est lié au fait qu’Ibou Konaté, j’avais prévu qu’il ne dure que 45 minutes. Cela fait plus d’un mois qu’il n’a pas joué. Je voulais une option différente au cas où… William vient de réaliser une très grosse saison et il a fait preuve de beaucoup de solidité, c’était important pour moi car on ne sait jamais ce qui peut arriver dans ces deux matches.
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Mbappé sur le banc au coup d’envoi
« Kylian a reçu un coup lors du dernier match et hier (samedi) avant la séance, il a eu un hématome important qui l’a limité. Ça allait beaucoup mieux aujourd’hui, même s’il veut tout jouer, il n’y a aucun risque à prendre. L’équipe de France avec ou sans Kylian, c’est différent. Cela conduit à des postes qui peuvent évoluer.
Le brassard offert à Giroud
« Ce n’est pas un festival… A partir du moment où c’est un souhait du groupe et du collectif, je l’ai validé et accepté. Le plus important est la notion de groupe. Le groupe le voulait, c’est très bien pour Olivier et ça ne va pas à l’encontre de ce que je valorise avant tout, le collectif.
Le bilan de Kanté après deux matches
« Pour ceux qui doutaient de ses capacités et du volume de jeu, il est toujours au même niveau. Son statut ? c’est un titulaire potentiel, même si j’en ai beaucoup au milieu. « NG » a rassuré certains, mais avec ce qu’il a fait toute la saison, il a le niveau qu’il a toujours eu. Lors des deux matches avec nous, il a montré qu’il était au meilleur niveau.
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La santé d’Adrien Rabiot et d’Aurélien Tchouaméni
« Aurélien (métatarsien) on le savait, tout se passe bien, il devrait revenir en séance collective vers le 14 juin, c’est le plan. Il traverse les étapes normalement. Adrien, c’est différent. Il a un problème au mollet, les sensations n’étaient pas bonnes. Il est rassuré et sera en séance mercredi en Allemagne.
Son regard sur l’Autriche, premier adversaire à l’Euro
« Nous les avons rencontrés et avons réalisé leur potentiel. C’est une équipe sous-estimée avec ce qu’elle réalise. On les observe, on les connaît déjà, mais il y a beaucoup de qualité, une sélection compacte, avec de l’engagement, de l’intensité et des joueurs habitués au très haut niveau. Je suis très prudent et je veux préparer mes joueurs à ce que proposera l’Autriche le 17 juin.
L’accueil bordelais
« Le stade plein ici, avec une superbe ambiance, confirme le soutien populaire très important envers les joueurs. Nous avons la chance d’avoir plus de 11 000 supporters français lors des trois premiers matches de l’Euro. Cela donne des devoirs aux joueurs de l’équipe de France. Avec ce que nous avons vécu ces dernières années, le partage d’émotions, c’est magnifique d’avoir ce soutien populaire.
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