Il faudra débourser 15 dollars pour accéder au centre de Manhattan. La mesure fait débat depuis des décennies et divise les habitants de la métropole.
Publié
Temps de lecture : 1 min
En juin, New York devrait devenir la toute première ville des Etats-Unis à adopter un péage urbain, destiné notamment à réduire les embouteillages et la pollution, dans le sud de Manhattan. Le système – s’il n’est pas bloqué par les tribunaux – prévoit d’imposer une taxe de 15 dollars aux automobilistes lorsqu’ils entrent dans une partie de la ville.
Molly, qui habite dans le quartier financier, se réjouit de ce futur péage urbain. «C’est génial pour la villes’enthousiasme le New-Yorkais. D’autres dans le monde l’ont déjà fait et cela fonctionne. Il y a un de ces bruits ! Quiconque vient du New Jersey, va se faire foutre ! »
“Je suis new-yorkais et malgré tout, je vais devoir payer”
Les 15 dollars en journée à l’entrée de toute la partie de Manhattan, située au sud de Central Park, suffisent à décourager l’arrivée de 150 000 véhicules par jour, selon la ville. “La ville vole simplement de l’argent à des gens comme moiMirak, un ouvrier new-yorkais. J’habite dans le Queens, je suis new-yorkais, et malgré tout, je vais devoir payer ! Ce n’est pas juste du tout. Une colère partagée par les chauffeurs de taxi et les habitants du New Jersey voisin. “C’est une taxe injuste pour certaines professions, comme les livreursreconnaît Josué. Mais je pense que nous devrions tout essayer pour réduire les embouteillages à New York. »
“New York est l’une des rares villes accessibles à pied en Amérique et nous devons la protéger. Je ne sais pas si cela fonctionnera, mais cela vaut la peine d’essayer.”
Josué, New-Yorkaissur franceinfo
Ce péage profitera à tout le monde, affirme Alexa Sledge de l’organisation Transportation Alternatives : “Vous pourrez aller plus vite au travail, puisqu’il y aura moins de trafic. Le coût du péage sera amorti. Moins de trafic, c’est bon pour l’économie, car les embouteillages ici nous coûtent près de 20 milliards par an.”
La manne générée par ce péage – un milliard de dollars par an – devrait permettre de relancer les transports publics.
Il faudra débourser 15 dollars pour accéder au centre de Manhattan. La mesure fait débat depuis des décennies et divise les habitants de la métropole.
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En juin, New York devrait devenir la toute première ville des Etats-Unis à adopter un péage urbain, destiné notamment à réduire les embouteillages et la pollution, dans le sud de Manhattan. Le système – s’il n’est pas bloqué par les tribunaux – prévoit d’imposer une taxe de 15 dollars aux automobilistes lorsqu’ils entrent dans une partie de la ville.
Molly, qui habite dans le quartier financier, se réjouit de ce futur péage urbain. «C’est génial pour la villes’enthousiasme le New-Yorkais. D’autres dans le monde l’ont déjà fait et cela fonctionne. Il y a un de ces bruits ! Quiconque vient du New Jersey, va se faire foutre ! »
“Je suis new-yorkais et malgré tout, je vais devoir payer”
Les 15 dollars en journée à l’entrée de toute la partie de Manhattan, située au sud de Central Park, suffisent à décourager l’arrivée de 150 000 véhicules par jour, selon la ville. “La ville vole simplement de l’argent à des gens comme moiMirak, un ouvrier new-yorkais. J’habite dans le Queens, je suis new-yorkais, et malgré tout, je vais devoir payer ! Ce n’est pas juste du tout. Une colère partagée par les chauffeurs de taxi et les habitants du New Jersey voisin. “C’est une taxe injuste pour certaines professions, comme les livreursreconnaît Josué. Mais je pense que nous devrions tout essayer pour réduire les embouteillages à New York. »
“New York est l’une des rares villes accessibles à pied en Amérique et nous devons la protéger. Je ne sais pas si cela fonctionnera, mais cela vaut la peine d’essayer.”
Josué, New-Yorkaissur franceinfo
Ce péage profitera à tout le monde, affirme Alexa Sledge de l’organisation Transportation Alternatives : “Vous pourrez aller plus vite au travail, puisqu’il y aura moins de trafic. Le coût du péage sera amorti. Moins de trafic, c’est bon pour l’économie, car les embouteillages ici nous coûtent près de 20 milliards par an.”
La manne générée par ce péage – un milliard de dollars par an – devrait permettre de relancer les transports publics.