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Durée de la vidéo : 4 minutes
Selon le récent classement publié par Reporters sans frontières, la liberté de la presse est menacée en Chine. Pour revenir sur la visite de XI Jinping en France, Thibaud Bruttin, adjoint au directeur général de RSF, est l’invité de 19/20 info.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Xi Jinping en 2013, les conditions de travail des journalistes en Chine se sont considérablement détériorées. Au total, 199 journalistes sont actuellement détenus dans le pays. Au nom des droits de l’homme, est-il légitime d’inviter le président chinois ? “Je pense qu’il est tout à fait légitime d’inviter le président d’une grande puissance comme la Chine”précise Thibaud Bruttin, adjoint du directeur général de RSF.
« Chacun joue son rôle »
Toutefois, les questions de liberté de la presse et de droits de l’homme ne doivent pas être “passer sous le tapis rouge”, il assure. Il attend donc d’Emmanuel Macron qu’il aborde ces questions avec son homologue chinois et plaide sa cause, «peu importe les blagues et le protocole»le juge Thibaud Bruttin, adjoint du directeur général de RSF. « Dans ce type de réunion publique (..) les ONG ont été consultées au préalable par les pouvoirs publics français, elles seront consultées à l’issue de la réunion. Il faut donc savoir que chacun joue son rôle », il ajoute.
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Selon le récent classement publié par Reporters sans frontières, la liberté de la presse est menacée en Chine. Pour revenir sur la visite de XI Jinping en France, Thibaud Bruttin, adjoint au directeur général de RSF, est l’invité de 19/20 info.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Xi Jinping en 2013, les conditions de travail des journalistes en Chine se sont considérablement détériorées. Au total, 199 journalistes sont actuellement détenus dans le pays. Au nom des droits de l’homme, est-il légitime d’inviter le président chinois ? “Je pense qu’il est tout à fait légitime d’inviter le président d’une grande puissance comme la Chine”précise Thibaud Bruttin, adjoint du directeur général de RSF.
« Chacun joue son rôle »
Toutefois, les questions de liberté de la presse et de droits de l’homme ne doivent pas être “passer sous le tapis rouge”, il assure. Il attend donc d’Emmanuel Macron qu’il aborde ces questions avec son homologue chinois et plaide sa cause, «peu importe les blagues et le protocole»le juge Thibaud Bruttin, adjoint du directeur général de RSF. « Dans ce type de réunion publique (..) les ONG ont été consultées au préalable par les pouvoirs publics français, elles seront consultées à l’issue de la réunion. Il faut donc savoir que chacun joue son rôle », il ajoute.