En Géorgie, la tension reste très vive entre le gouvernement et les opposants à sa loi sur les agents étrangers, loi que ces opposants qualifient de « loi russe », celle-ci s’inspirant de la loi russe de 2012, extrêmement liberticide. Face aux rassemblements massifs, le gouvernement encourage la violence et les menaces contre ses opposants.
Avec notre correspondant à Tbilissi, Régis Genté
Les passages à tabac se multiplient depuis plusieurs jours Géorgie contre les dirigeants politiques et les ONG. Des violences perpétrées par des hommes en civil et souvent masqués, bénéficiant d’une impunité totale.
Les violences sont encouragées par le gouvernement contre des dizaines d’autres personnalités de la société civile qui ont découvert jeudi 9 mai au matin des tags et des affiches dans leurs maisons ou bureaux, où elles sont désignées comme « traîtres ” Ou ” ennemis de la nation “.
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Un signe d’inquiétude du pouvoir
Des centaines d’autres personnes font également l’objet d’une campagne d’appels téléphoniques au cours de laquelle ils sont insultés et menacés.
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