Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Une première question s’est invitĂ©e au cĹ“ur de cette composition du nouveau gouvernement de Michel Barnier. Face Ă la dette publique, l’Ă©ventualitĂ© d’une hausse des impĂ´ts fait jaser. OĂą en est-on aujourd’hui sur ce sujet ? Reportage.
Parmi les Français, certains devraient bientĂ´t voir leurs impĂ´ts augmenter. Les retraitĂ©s seraient-ils les premiers touchĂ©s par la hausse d’impĂ´ts Ă venir ? « Je trouve ça honteux parce qu’on a travaillĂ© toute notre vie. En plus, j’ai eu une longue carrière donc j’ai beaucoup travaillĂ©, j’ai payĂ© beaucoup de cotisations. Maintenant que je suis vieux, je dois encore payer, c’est scandaleux. »Selon les propos rapportĂ©s du Premier ministre, les impĂ´ts devraient Ă©pargner les classes moyennes : elles reprĂ©senteraient les personnes ayant un revenu compris entre 1 440 euros et 3 110 euros net par mois et par individu. Au-delĂ de ce seuil, les classes concernĂ©es pourraient-elles ĂŞtre davantage taxĂ©es ?
La piste est envisagĂ©e par Matignon. Pour Philippe Bertrand, PDG d’une entreprise de marbrerie de 45 salariĂ©s, c’est une fausse bonne idĂ©e : « Cela va affaiblir la sociĂ©tĂ©, cela va nous faire perdre de la compĂ©titivitĂ©, cela va nous faire perdre un ou deux ou trois emplois en deux ans »Taxer les plus grosses entreprises ou toutes ? Rien n’est arbitrĂ©. Par le passĂ©, l’État avait dĂ©jĂ eu recours Ă cette solution. En 1995, une surtaxe avait Ă©tĂ© mise en place sur l’impĂ´t sur les sociĂ©tĂ©s, disparaissant quelques annĂ©es plus tard lorsque la situation Ă©tait revenue Ă la normale. A l’époque, ce mĂ©canisme avait permis Ă l’État de rĂ©cupĂ©rer un milliard d’euros par an.