Les partis de gauche européens doivent s’attaquer aux questions liées à la natalité

Ces dernières années, les inquiétudes concernant la baisse du taux de natalité en Europe ont été l’apanage de la droite. Viktor Orban, Elon Musk et Giorgia Meloni ont tous deux lancé de terribles avertissements sur ce qui attend le continent si les Européens ne se ressaisissent pas.

Pour eux et nombre de leurs partisans conservateurs, les problèmes démographiques sont indissociables des préoccupations liées à la culture, au rôle des femmes, au déclin de la famille traditionnelle, ou encore à l’immigration et au « grand remplacement ».

Mais il y a au moins une femme à Bruxelles qui ne veut pas laisser ce débat à une droite obsédée par le déclin civilisationnel. “Je me sentais très seul”, assure Eleonora Voltolina, expliquant pourquoi elle a fondé l’association Why Wait Agenda.

Peur des terres minées par la droite

Son objectif : accélérer la prise de conscience des enjeux liés à la fertilité et à la reproduction. Et même si, d’une certaine manière, elle chasse sur les terres d’Orban et de ses compagnons de voyage, Voltolina veut aborder de front des questions comme la fécondité, le droit à l’avortement, l’aide aux jeunes parents, l’égalité salariale entre hommes et femmes et l’accès aux techniques de procréation assistée, comme la fécondation in vitro pour les couples LGBTQI.

Elle a lancé une promesse électorale que les députés pourront signer avant les élections de juin au P