Le 18 septembre à 9 heures, la journée s’est ouverte avec un tweet retentissant de la ministre néerlandaise de l’Asile et de la Migration, Marjolein Faber, qui a annoncé : « Je viens d’informer la Commission européenne de mon souhait d’obtenir une se désengager sur les migrations. Il faut reprendre le contrôle de notre politique d’asile !
L’option de retrait (se désengager) exigée par Amsterdam consisterait en une exemption aux règles européennes. Ce dispositif n’est pas courant : si, par le passé, le Danemark, l’Irlande, la Pologne et le Royaume-Uni bénéficiaient d’exemptions partielles lors de l’adoption des traités européens, « Il n’est jamais arrivé qu’un pays obtienne une se désengager sur les questions migratoires après avoir signé un traité sur le sujet », souligne CNRC.
Plusieurs leviers
« Cette demande n’est pas une surprise » rappelle pour sa part La République populaire : cela fait partie de la panoplie de mesures que le gouvernement de coalition de la droite et de l’extrême droite, entré en fonction en juillet, entend déployer pour parvenir à « La politique d’asile la plus dure jamais vue. »
Le deuxième levier sur lequel travaille le gouvernement est la déclaration d’une situation d’urgence en matière migratoire. Il pourrait ainsi contourner la
Le 18 septembre à 9 heures, la journée s’est ouverte avec un tweet retentissant de la ministre néerlandaise de l’Asile et de la Migration, Marjolein Faber, qui a annoncé : « Je viens d’informer la Commission européenne de mon souhait d’obtenir une se désengager sur les migrations. Il faut reprendre le contrôle de notre politique d’asile !
L’option de retrait (se désengager) exigée par Amsterdam consisterait en une exemption aux règles européennes. Ce dispositif n’est pas courant : si, par le passé, le Danemark, l’Irlande, la Pologne et le Royaume-Uni bénéficiaient d’exemptions partielles lors de l’adoption des traités européens, « Il n’est jamais arrivé qu’un pays obtienne une se désengager sur les questions migratoires après avoir signé un traité sur le sujet », souligne CNRC.
Plusieurs leviers
« Cette demande n’est pas une surprise » rappelle pour sa part La République populaire : cela fait partie de la panoplie de mesures que le gouvernement de coalition de la droite et de l’extrême droite, entré en fonction en juillet, entend déployer pour parvenir à « La politique d’asile la plus dure jamais vue. »
Le deuxième levier sur lequel travaille le gouvernement est la déclaration d’une situation d’urgence en matière migratoire. Il pourrait ainsi contourner la