L’Opep+ change de stratégie et décide d’attendre encore deux mois pour relancer sa production. Le nombre de barils mis sur le marché chaque jour ne devrait augmenter qu’à partir de décembre et non plus d’octobre. Mais la demande est si atone que même cette décision n’a pas ébranlé le prix du baril de brut.
L’Opep+, qui compte désormais 22 membres, avait prévu de rouvrir ses robinets à partir d’octobre avec l’idée de remettre progressivement sur le marché 2,2 millions de barils par jour d’ici un an.
Mais l’été est passé et la renaissance de la consommation porté par les vacances et ce qu’on appelle aux États-Unis le « saison de conduite ” n’ont pas réussi à faire remonter les prix du brut. Le WTI, référence du pétrole américain, est tombé sous les 70 dollars et le Brent, référence européenne de l’or noir, a atteint début septembre son plus bas niveau depuis décembre 2023. Une tendance qui a poussé huit des 22 membres du cartel (leArabie SaouditeLa Russie, laIrakLE Émirats arabes unisKoweït, Kazakhstan, Algérie et Oman) de ne pas rouvrir les vannes dès que prévu.
Signaux économiques négatifs
La raison économique a prévalu mais n’a pas réussi à relancer le marché. Au contraire, puisque la baisse des prix s’est poursuivie après l’annonce du cartel. Les prix n’avaient pas non plus été impactés ces derniers jours par l’annonce de la chute massive des stocks américains. Peut-être parce qu’elle a été moins sévère que prévu ou parce que la baisse des volumes d’essence livrés sur le marché américain à ce moment-là avait prévalu dans les esprits.
Les signes d’affaiblissement de la demande aux Etats-Unis font écho à l’atonie de la consommation mondiale, liée à une dégradation de la situation macroéconomique. Notamment en Chine, principal moteur de la croissance de la demande de pétrole.
Une stratégie à double tranchant
L’évolution de la consommation est tellement incertaine que l’organisme se réserve déjà la possibilité de revoir son nouveau calendrier si nécessaire.
Cette stratégie de l’OPEP+, axée sur la hausse des prix, suscite des inquiétudes chez les observateurs : en retenant son pétrole sous terre, « L’organisation perd des parts de marché au profit d’autres pays qui ne sont pas membres du cartel, comme les États-Unis, et de nouveaux acteurs, comme le Brésil et la Guyane.note Hamad Hussain, analyste de Capital Economics, cité par l’AFP.
A lire aussiPétrole : l’Opep+ va prolonger les réductions de production pour soutenir les prix jusqu’à fin 2025
L’Opep+ change de stratégie et décide d’attendre encore deux mois pour relancer sa production. Le nombre de barils mis sur le marché chaque jour ne devrait augmenter qu’à partir de décembre et non plus d’octobre. Mais la demande est si atone que même cette décision n’a pas ébranlé le prix du baril de brut.
L’Opep+, qui compte désormais 22 membres, avait prévu de rouvrir ses robinets à partir d’octobre avec l’idée de remettre progressivement sur le marché 2,2 millions de barils par jour d’ici un an.
Mais l’été est passé et la renaissance de la consommation porté par les vacances et ce qu’on appelle aux États-Unis le « saison de conduite ” n’ont pas réussi à faire remonter les prix du brut. Le WTI, référence du pétrole américain, est tombé sous les 70 dollars et le Brent, référence européenne de l’or noir, a atteint début septembre son plus bas niveau depuis décembre 2023. Une tendance qui a poussé huit des 22 membres du cartel (leArabie SaouditeLa Russie, laIrakLE Émirats arabes unisKoweït, Kazakhstan, Algérie et Oman) de ne pas rouvrir les vannes dès que prévu.
Signaux économiques négatifs
La raison économique a prévalu mais n’a pas réussi à relancer le marché. Au contraire, puisque la baisse des prix s’est poursuivie après l’annonce du cartel. Les prix n’avaient pas non plus été impactés ces derniers jours par l’annonce de la chute massive des stocks américains. Peut-être parce qu’elle a été moins sévère que prévu ou parce que la baisse des volumes d’essence livrés sur le marché américain à ce moment-là avait prévalu dans les esprits.
Les signes d’affaiblissement de la demande aux Etats-Unis font écho à l’atonie de la consommation mondiale, liée à une dégradation de la situation macroéconomique. Notamment en Chine, principal moteur de la croissance de la demande de pétrole.
Une stratégie à double tranchant
L’évolution de la consommation est tellement incertaine que l’organisme se réserve déjà la possibilité de revoir son nouveau calendrier si nécessaire.
Cette stratégie de l’OPEP+, axée sur la hausse des prix, suscite des inquiétudes chez les observateurs : en retenant son pétrole sous terre, « L’organisation perd des parts de marché au profit d’autres pays qui ne sont pas membres du cartel, comme les États-Unis, et de nouveaux acteurs, comme le Brésil et la Guyane.note Hamad Hussain, analyste de Capital Economics, cité par l’AFP.
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