Les responsables du groupe G7, composé des principaux pays démocratiques, ont convenu jeudi de créer un code de conduite international pour l’intelligence artificielle, alors que les politiciens de Bruxelles à Washington cherchent à renforcer leur contrôle sur cette technologie émergente.
Dans le cadre des lignes directrices volontaires, les décideurs politiques ont déclaré que les pays travailleraient ensemble sur des principes spécifiques qui superviseraient des domaines tels que l’IA générative et d’autres formes avancées de technologie. Cette tentative de création d’un règlement international unifié, mais non contraignant, serait ensuite présentée aux dirigeants du G7 dès novembre.
Le code de conduite devrait inclure des engagements de la part des entreprises à prendre des mesures pour mettre fin aux dommages sociétaux potentiels créés par leurs systèmes d’IA ; investir dans des contrôles stricts de cybersécurité sur la manière dont la technologie est développée ; et créer des systèmes de gestion des risques pour freiner l’utilisation abusive potentielle de la technologie.
Cela survient alors que l’Union européenne cherche à finaliser sa propre législation sur l’IA d’ici la fin de l’année et que les États-Unis vont de l’avant avec leurs propres engagements volontaires annoncés en juillet.
« Nous reconnaissons la nécessité de gérer les nouveaux risques et défis pour les individus, la société et les valeurs démocratiques et d’exploiter les avantages et les opportunités apportés par les systèmes avancés d’IA », selon un communiqué du G7 publié aujourd’hui. « Nous nous engageons à développer des principes directeurs et un code de conduite international pour les organisations. »
Les responsables du G7 se réuniront à nouveau à Kyoto, au Japon, début octobre, avant que les ministres du numérique du groupe ne finalisent le code de conduite lors d’une réunion virtuelle prévue en novembre ou décembre.
Politc