Les pharmacies craignent notamment que l’annonce récente de dix milliards d’euros d’économies par le gouvernement ait “une certaine répercussion sur les négociations économiques en cours avec l’Assurance maladie”.
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Temps de lecture : 1 min
L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a appelé vendredi 19 avril à une journée de mobilisation et à la fermeture de toutes les pharmacies le jeudi 30 mai. Elle va déposer un préavis de grève à cet effet.
« Les menaces de déréglementation se concrétisent, les difficultés économiques s’intensifient, les pénuries de médicaments ne s’améliorent pas, voire s’aggravent »a justifié l’USPO dans un communiqué.
Cette mobilisation se fera en trois étapes. Depuis jeudi dernier, les pharmaciens incitent les patients et leurs clients à signer une pétition pour faire connaître leur mobilisation. Parallèlement, les syndicats souhaitent impliquer les maires et les parlementaires dans leur combat. Dans un contexte de désertification médicale, selon l’USPO, “le réseau des pharmacies est crucial pour les patients et pour l’accès aux soins“, rappelle l’Union des syndicats dans une lettre adressée aux élus. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine appelle également à une grève des gardiens le week-end de Pentecôte, du 18 au 20 mai.
Les pénuries de médicaments se poursuivent
« Dans un contexte d’inflation record, la pharmacie d’officine est la seule profession à ne pas avoir bénéficié d’une hausse économique de l’Assurance Maladie depuis 2022 », souligne l’USPO. Alors que Bruno Le Maire, ministère de l’Économie, a annoncé 10 milliards d’euros d’économies en 2024, les pharmacies craignent que cela n’ait “une certaine répercussion sur les négociations économiques en cours avec l’Assurance Maladie”.
Enfin, selon l’USPO, les pharmacies continuent de connaître des pénuries de médicaments : « Les patients n’ont pas accès à leur traitement et les pharmaciens passent en moyenne près de 12 heures par semaine à trouver des solutions alternatives »précise le communiqué. « Le gouvernement doit accélérer pour renforcer la transparence des données et obliger les laboratoires à libérer leurs stocks de médicaments »elle demande.
Les pharmacies craignent notamment que l’annonce récente de dix milliards d’euros d’économies par le gouvernement ait “une certaine répercussion sur les négociations économiques en cours avec l’Assurance maladie”.
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L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a appelé vendredi 19 avril à une journée de mobilisation et à la fermeture de toutes les pharmacies le jeudi 30 mai. Elle va déposer un préavis de grève à cet effet.
« Les menaces de déréglementation se concrétisent, les difficultés économiques s’intensifient, les pénuries de médicaments ne s’améliorent pas, voire s’aggravent »a justifié l’USPO dans un communiqué.
Cette mobilisation se fera en trois étapes. Depuis jeudi dernier, les pharmaciens incitent les patients et leurs clients à signer une pétition pour faire connaître leur mobilisation. Parallèlement, les syndicats souhaitent impliquer les maires et les parlementaires dans leur combat. Dans un contexte de désertification médicale, selon l’USPO, “le réseau des pharmacies est crucial pour les patients et pour l’accès aux soins“, rappelle l’Union des syndicats dans une lettre adressée aux élus. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine appelle également à une grève des gardiens le week-end de Pentecôte, du 18 au 20 mai.
Les pénuries de médicaments se poursuivent
« Dans un contexte d’inflation record, la pharmacie d’officine est la seule profession à ne pas avoir bénéficié d’une hausse économique de l’Assurance Maladie depuis 2022 », souligne l’USPO. Alors que Bruno Le Maire, ministère de l’Économie, a annoncé 10 milliards d’euros d’économies en 2024, les pharmacies craignent que cela n’ait “une certaine répercussion sur les négociations économiques en cours avec l’Assurance Maladie”.
Enfin, selon l’USPO, les pharmacies continuent de connaître des pénuries de médicaments : « Les patients n’ont pas accès à leur traitement et les pharmaciens passent en moyenne près de 12 heures par semaine à trouver des solutions alternatives »précise le communiqué. « Le gouvernement doit accélérer pour renforcer la transparence des données et obliger les laboratoires à libérer leurs stocks de médicaments »elle demande.