Emmanuel Macron l’a confirmé : il y en a bien « des scénarios de repli, des plans B et même des plans C » lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques prévue sur la Seine le 26 juillet. Des options alternatives incluraient un événement « limité au Trocadéro et non à l’ensemble de la Seine »a déclaré, lundi 15 avril, le président de la République interviewé sur BFM-TV et RMC, même « rapatrié au Stade de France », “parce que c’est ce qui se fait classiquement.”
Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat parle officiellement de plan B, voire C. Mais jusqu’ici il n’avait jamais clairement évoqué le Stade de France comme solution de repli, certainement envisagée en dernier recours. .
Le recours à l’enceinte de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) n’est pas le scénario privilégié, a insisté le président, qui a réaffirmé sa volonté de s’en tenir au plan A : “cette cérémonie d’ouverture” sur la Seine, « C’est une première au monde. Nous pouvons le faire et nous le ferons »il a insisté.
La cérémonie d’ouverture sur le fleuve qui traverse la capitale représente un énorme défi logistique et sécuritaire. Quelque 45 000 forces de police et de gendarmerie sont chargées de sécuriser le défilé nautique des délégations olympiques le long de six kilomètres de berges. Plus de 320 000 spectateurs sont attendus – 104 000 avec billets payants sur les quais inférieurs, 222 000 en accès libre, contre 500 000 initialement prévus sur les quais hauts. Des dizaines de chefs d’État devraient également être présents au Trocadéro.
Si l’Elysée décidait de « rapatrier » les festivités à Saint-Denis en raison de la menace terroriste, ce serait un renoncement à l’un des engagements majeurs de ces Jeux de Paris : organiser pour la première fois de l’histoire olympique une cérémonie d’ouverture hors stade. . “Nous ferons une analyse en temps réel” risques, a fait valoir Emmanuel Macron.
La déclaration du président de la République lundi ajoute néanmoins de nombreuses inconnues à l’équation. Trocadéro ou Stade de France, les périmètres de repli évoqués n’ont pas les mêmes impacts en termes d’ambition artistique ou de jauge de spectateurs.
« Un spectacle ajusté » au Trocadéro
Que deviendraient le spectacle et la grande histoire nationale sur laquelle le réalisateur Thomas Jolly et ses équipes travaillent depuis des mois pour la cérémonie d’ouverture ? Une répétition technique sur la Seine a déjà eu lieu – une autre doit être organisée fin mai -, d’autres répétitions artistiques se déroulent à l’abri des regards dans des hangars secrets, de nombreux danseurs et chorégraphes ont déjà été embauchés…
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Emmanuel Macron l’a confirmé : il y en a bien « des scénarios de repli, des plans B et même des plans C » lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques prévue sur la Seine le 26 juillet. Des options alternatives incluraient un événement « limité au Trocadéro et non à l’ensemble de la Seine »a déclaré, lundi 15 avril, le président de la République interviewé sur BFM-TV et RMC, même « rapatrié au Stade de France », “parce que c’est ce qui se fait classiquement.”
Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat parle officiellement de plan B, voire C. Mais jusqu’ici il n’avait jamais clairement évoqué le Stade de France comme solution de repli, certainement envisagée en dernier recours. .
Le recours à l’enceinte de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) n’est pas le scénario privilégié, a insisté le président, qui a réaffirmé sa volonté de s’en tenir au plan A : “cette cérémonie d’ouverture” sur la Seine, « C’est une première au monde. Nous pouvons le faire et nous le ferons »il a insisté.
La cérémonie d’ouverture sur le fleuve qui traverse la capitale représente un énorme défi logistique et sécuritaire. Quelque 45 000 forces de police et de gendarmerie sont chargées de sécuriser le défilé nautique des délégations olympiques le long de six kilomètres de berges. Plus de 320 000 spectateurs sont attendus – 104 000 avec billets payants sur les quais inférieurs, 222 000 en accès libre, contre 500 000 initialement prévus sur les quais hauts. Des dizaines de chefs d’État devraient également être présents au Trocadéro.
Si l’Elysée décidait de « rapatrier » les festivités à Saint-Denis en raison de la menace terroriste, ce serait un renoncement à l’un des engagements majeurs de ces Jeux de Paris : organiser pour la première fois de l’histoire olympique une cérémonie d’ouverture hors stade. . “Nous ferons une analyse en temps réel” risques, a fait valoir Emmanuel Macron.
La déclaration du président de la République lundi ajoute néanmoins de nombreuses inconnues à l’équation. Trocadéro ou Stade de France, les périmètres de repli évoqués n’ont pas les mêmes impacts en termes d’ambition artistique ou de jauge de spectateurs.
« Un spectacle ajusté » au Trocadéro
Que deviendraient le spectacle et la grande histoire nationale sur laquelle le réalisateur Thomas Jolly et ses équipes travaillent depuis des mois pour la cérémonie d’ouverture ? Une répétition technique sur la Seine a déjà eu lieu – une autre doit être organisée fin mai -, d’autres répétitions artistiques se déroulent à l’abri des regards dans des hangars secrets, de nombreux danseurs et chorégraphes ont déjà été embauchés…
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