Les premières réactions ne lui promettent pas un grand avenir.

POLITIQUE – Samedi 21 septembre, peu avant 20 heures, le gouvernement de Michel Barnier a enfin été dévoilé : Bruno Retailleau à l’Intérieur, Rachida Dati à la Culture, Annie Genevard à l’Agriculture, Laurent Saint-Martin au Budget, Didier Migaud à la Justice…

Comme prévu, les réactions au sein de La France Insoumise, du Rassemblement national et du Parti socialiste ont été rapides, promettant peu d’avenir à ce tout nouveau gouvernement qui a mis de nombreuses semaines à émerger, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron le 9 juin.

Le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, a appelé à « débarrassez-vous-en le plus vite possible » du gouvernement de Michel Barnier, qui selon lui a « ni légitimité ni avenir ». “Le casting du nouveau film catastrophe macroniste est connu. Le gouvernement des perdants des législatives est aux mains de l’inquiétant ministre de l’Intérieur”le LR Bruno Retailleau, a-t-il craqué.

De son côté, Jordan Bardella a estimé que ce gouvernement “n’a pas d’avenir”tandis que le Rassemblement national détient le pouvoir à l’Assemblée de censurer cette équipe.

« Ce « nouveau » gouvernement marque le retour du macronisme par une porte dérobée. Ce que les Français ont démocratiquement sanctionné, à deux reprises, ne peut revenir par de lamentables jeux d’appareils et de calculs politiciens. C’est donc un gouvernement qui n’a pas d’avenir. »a déclaré le président du RN sur X.

Pour Olivier Faure, un « Un doigt d’honneur à la démocratie »

Toujours au RN, Marine Le Pen a affirmé que « Ce gouvernement de transition est la conséquence du bourbier créé par les alliances contre nature formées lors des élections législatives ». « Nous continuerons à préparer le grand changement que nous appelons de nos vœux pour permettre à la France de se relever. »a ajouté le député.

De son côté, Olivier Faure a envoyé un tweet laconique : « un gouvernement réactionnaire en forme de doigt d’honneur à la démocratie. »

« RV pour le débat sur la censure »a prévenu le Premier secrétaire du Parti socialiste.

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