INFOGRAPHIE – Les prix dans les stations-service ont quasiment retrouvé leur niveau d’octobre dernier, avant les opérations « prix de revient » et la baisse des prix du baril.
L’accalmie provoquée par les opérations « prix de revient » n’a été que de courte durée pour les automobilistes français. Les prix à la pompe sont ainsi repartis à la hausse depuis début 2024, selon les calculs de Fig Data, réalisés à partir des données publiques du ministère de la Transition énergétique. Cette forte hausse intervient dans un contexte économique toujours tendu, avec une inflation à 2,3% sur un an en mars et des prévisions assombries par le nouveau conflit au Moyen-Orient, qui fait craindre un choc pétrolier et une flambée des prix.
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Dans le détail, un litre de sans plomb 98 coûte en moyenne 1,9903 euros, soit une hausse de douze centimes par rapport à janvier. Le prix du sans plomb 95 (1,9386 euros) et celui du E10 (1,9221 euros) suivent également cette tendance. Le diesel est également en hausse, à 1,8071 euros.
Sur un an, le prix du SP-98 est en hausse de 0,8%, comme celui du SP-95 (+0,3%) et du E10 (+0,5%). Le diesel a également augmenté de 1,4 %.
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Pour rappel, depuis le 1euh Mars 2023 et jusqu’à la fin de l’année, les prix du gazole et de l’essence sont plafonnés à 1,99 euro dans les stations du groupe TotalEnergies. Un geste réalisé à la demande du gouvernement. Il a également annoncé, par la voix de Bruno Le Maire, que l’allocation carburant de 100 euros destinée aux travailleurs à faibles revenus ne sera mise en œuvre en 2024 que si les prix «exploser», et approchent les 2 € le litre. Cette compensation ne concernait que les 50 % des ménages les plus modestes mais pourrait être élargie si elle était activée en 2024.
Les prix à la pompe suivent l’évolution du baril de Brent. Ce dernier a atteint son record annuel au début de l’automne à 96,55$ en clôture à Londres avant de retomber. C’était sans compter l’éclatement d’un nouveau conflit au Moyen-Orient, entre le Hamas et Israël, qui a suscité l’inquiétude des marchés et une flambée des prix dans un contexte déjà plombé par l’Arabie saoudite et la Russie. Cependant, le pétrole a ensuite connu une forte baisse, principalement en raison des craintes sur l’économie chinoise. L’annonce récente de réductions importantes de production pour 2024 par l’Opep+ ainsi que les tensions en mer Rouge liées aux attaques des rebelles houthis ont cependant fait remonter les prix de l’or noir. Le Brent vaut 87,76 dollars ce matin à Londres, en hausse en raison des explosions entendues la nuit dernière près d’Ispahan, en Iran.
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