L’armée israélienne a frappé mercredi des cibles dans la bande de Gaza après s’être emparée du principal point de passage frontalier avec l’Égypte à Rafah. La veille, Israël avait refusé une proposition de cessez-le-feu, acceptée par le Hamas, comprenant un retrait israélien du territoire et un échange d’otages et de prisonniers palestiniens. L’État hébreu affirme cependant vouloir continuer à négocier. France 24 revient sur les raisons du blocage.
Est-ce la dernière étape avant une opération israélienne à grande échelle à Rafah ? Ou une manière de faire plier le Hamas, une fois pour toutes, sur la question des otages ?
L’armée israélienne a mené mercredi 8 mai des frappes contre la ville palestinienne surpeuplée de Rafah, après avoir pris le contrôle du point de passage entre l’Egypte et le sud de Gaza, principale porte d’entrée pour l’acheminement de l’aide humanitaire vers l’enclave. Quelque 1,4 million de Gazaouis vivent entassés à Rafah, dont la population a sextuplé depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza le 13 octobre, en réponse aux attaques meurtrières du Hamas sur le sol israélien.
Selon le Hamas, cette proposition est un accord en trois phases, d’une durée de 42 jours chacune, comprenant un retrait complet d’Israël de la bande de Gaza, le retour des personnes déplacées et un échange d’otages, dont 132 sont toujours détenus à Gaza, contre Prisonniers palestiniens détenus par Israël, dans le but ultime de parvenir à un « cessez-le-feu permanent ».
Mardi, le Hamas a annoncé la mort d’un otage suite à des blessures liées aux bombardements israéliens.
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