En Birmanie, un groupe armé revendique le contrôle d’un district à la frontière avec le Bangladesh, un nouveau revers majeur pour la junte. La minorité ethnique musulmane Rohingya, déjà victime d’un massacre à grande échelle en 2017, paie un tribut particulièrement lourd dans ces combats.
Avec notre correspondant à Bangkok, Carole Isoux
Les combats dans l’État de Rakhine en Birmanieégalement appelé Arakan, font rage depuis novembre 2023, date à laquelle le cessez-le-feu qui dure depuis Coup d’État de février 2021 entre la junte et la puissante armée d’Arakan, l’AA, a été rompue.
Depuis, le conflit armé s’est étendu à la majeure partie du territoire et le district de Buthidaung, à la frontière avec le Bangladesh, est tombé aux mains des rebelles le 18 mai.
L’AA, groupe majoritairement ethnique Rakhine, a déjà revendiqué les semaines précédentes la capture de plusieurs centaines de soldats birmans dans la zone, un revers important pour la junte qui fait également face à une insurrection armée aux frontières thaïlandaise et thaïlandaise. Chinois.
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