Tandis que les opérateurs historiques WeWork et Morning doivent gérer un marché moins porteur à Paris, d’autres profitent du développement très rapide du secteur en province.
C’était le 6 novembre dernier. Un formidable coup de tonnerre retentit dans le monde du coworking : WeWork, le pionnier américain créé en 2010, dépose le bilan et se place sous la protection du régime des faillites (Chapitre 11) aux Etats-Unis. Les difficultés de l’entreprise étaient connues depuis longtemps. Elles ont entraîné le départ de son fondateur, Adam Neumann, évincé à l’automne 2019 par le principal actionnaire, le japonais SoftBank. La situation financière s’est ensuite améliorée, mais elle n’a pas résisté à la hausse des taux d’intérêt.
Avec les déboires de WeWork, les spécialistes de l’immobilier se posent la question de la viabilité du modèle économique du coworking. Cette activité, largement popularisée par l’entreprise américaine, consiste à prendre en location longue durée des bureaux, à les transformer pour offrir un maximum de services, puis à les louer dans le cadre de contrats flexibles.
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