C’est ici “pire tragédie climatique que cet État ait jamais connue », affirme Folha de São Paulo. Le bilan des inondations qui frappent depuis une semaine le Rio Grande Do Sul, l’État le plus méridional du Brésil, s’élève désormais à 78 morts et 105 disparus.
En cause, les intempéries qui ont frappé la région ces derniers jours. “Au cours des quatre derniers jours d’avril, l’État a reçu environ 70 pour cent des précipitations qui tombent en moyenne sur l’ensemble du mois.”note Le New York Times.
À Porto Alegre, capitale du Rio Grande do Sul, le fleuve Guaiba a débordé après avoir atteint 5,3 mètres de hauteur, battant le record de 4,76 mètres enregistré lors de la crue historique de 1941. Des images aériennes diffusées sur la chaîne YouTube de Puissance 360 (voir ci-dessus) démontrent la gravité du dommage. Les rues de Porto Alegre sont noyées dans une eau brune qui s’étend à perte de vue. “Partout dans la ville, des habitants grimpaient sur les toits pour attendre de l’aide, tandis que d’autres se déplaçaient en canoë ou en petit bateau, à travers des rues transformées en rivières”, le détaille Gardien qui précise même que certaines opérations de sauvetage sont désormais menées en «jet ski».
Pénurie d’eau
Pour les survivants, la situation reste encore très précaire. Ce dimanche 7 mai, Sebastião Melo, le maire de Porto Alegre, a révélé que 70 % des habitants de la ville sont confrontés à des pénuries d’eau. Selon le quotidien brésilien Gaucha ZH, quatre des six stations d’épuration de la ville ont été endommagées. Le maire a donc demandé aux habitants de réduire drastiquement leur consommation jusqu’à ce que le problème soit résolu.
Selon Folha de São Paulodes camions-citernes ont été réquisitionnés pour approvisionner certains quartiers de la ville, mais cette solution pourrait tourner court faute de carburant. « Les camions ont besoin d’essence pour voyager, et il y a une pénurie d’essence. Nous attendons du ravitaillement mais l’aéroport est fermé pour le moment », déplore Sebastião Melo, dans des propos rapportés par les médias brésiliens. Présent sur place ce dimanche, le président Lula a promis une aide rapide de l’Etat, ainsi que la création d’un « plan de prévention des accidents climatiques ».
C’est ici “pire tragédie climatique que cet État ait jamais connue », affirme Folha de São Paulo. Le bilan des inondations qui frappent depuis une semaine le Rio Grande Do Sul, l’État le plus méridional du Brésil, s’élève désormais à 78 morts et 105 disparus.
En cause, les intempéries qui ont frappé la région ces derniers jours. “Au cours des quatre derniers jours d’avril, l’État a reçu environ 70 pour cent des précipitations qui tombent en moyenne sur l’ensemble du mois.”note Le New York Times.
À Porto Alegre, capitale du Rio Grande do Sul, le fleuve Guaiba a débordé après avoir atteint 5,3 mètres de hauteur, battant le record de 4,76 mètres enregistré lors de la crue historique de 1941. Des images aériennes diffusées sur la chaîne YouTube de Puissance 360 (voir ci-dessus) démontrent la gravité du dommage. Les rues de Porto Alegre sont noyées dans une eau brune qui s’étend à perte de vue. “Partout dans la ville, des habitants grimpaient sur les toits pour attendre de l’aide, tandis que d’autres se déplaçaient en canoë ou en petit bateau, à travers des rues transformées en rivières”, le détaille Gardien qui précise même que certaines opérations de sauvetage sont désormais menées en «jet ski».
Pénurie d’eau
Pour les survivants, la situation reste encore très précaire. Ce dimanche 7 mai, Sebastião Melo, le maire de Porto Alegre, a révélé que 70 % des habitants de la ville sont confrontés à des pénuries d’eau. Selon le quotidien brésilien Gaucha ZH, quatre des six stations d’épuration de la ville ont été endommagées. Le maire a donc demandé aux habitants de réduire drastiquement leur consommation jusqu’à ce que le problème soit résolu.
Selon Folha de São Paulodes camions-citernes ont été réquisitionnés pour approvisionner certains quartiers de la ville, mais cette solution pourrait tourner court faute de carburant. « Les camions ont besoin d’essence pour voyager, et il y a une pénurie d’essence. Nous attendons du ravitaillement mais l’aéroport est fermé pour le moment », déplore Sebastião Melo, dans des propos rapportés par les médias brésiliens. Présent sur place ce dimanche, le président Lula a promis une aide rapide de l’Etat, ainsi que la création d’un « plan de prévention des accidents climatiques ».