En appelant mercredi la Commission européenne à « reconsidérer » son projet d’imposer une surtaxe sur les véhicules électriques chinois, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a jeté un froid sur le sujet.
À Bruxelles
Le front se fissure-t-il ? Alors que la Commission européenne s’oriente sérieusement vers l’imposition de surtaxes sur les véhicules électriques chinois à partir de novembre prochain, et pour cinq ans, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a semé le doute mercredi en l’appelant à “ reconsidérer » son projet. Et se rapproche du même coup de Berlin, opposé depuis le début à ces mesures.
Madrid, comme Paris et Rome, est pourtant à l’origine de l’enquête anti-subventions lancée en 2023 par Bruxelles sur ces véhicules électriques chinois accusés d’inonder le marché européen et de briser la concurrence avec des prix attractifs. Début juillet, la Commission avait imposé des surtaxes temporaires sur cette base avant de confirmer en août les taux définitifs envisagés : 36,3 %, 17 % et 19,3 % pour Saic, BYD et Geely. Des taux qu’elle a d’ailleurs légèrement ajustés à la baisse depuis et qui restent loin des 100 % de…
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