Machine à perdre pour les uns, condition de victoire pour les autres, l’idée d’une primaire de gauche, après les élections européennes, continue de faire son chemin en vue de la présidentielle de 2027.
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A gauche, la primaire c’est comme une religion, il y a les prosélytes, les pratiquants, ceux qui n’y croient pas et ceux qui la détestent. Aujourd’hui, sans surprise, ce sont les socialistes qui le souhaitent le plus, à commencer par le député PS Jérôme Guedj. Il travaille sur un livret, une sorte de manuel d’instructions, de la primaire idéale, pour tenter de convaincre ceux que l’on appelle les “syndicalistes”. A l’entendre dire, le programme est déjà prêt (celui de Nupes), il ne manque plus qu’un candidat pour l’incarner avec, à la fin, « une équipe de rêve composée de gens qui s’aiment et veulent gouverner ensemble ». Jérôme Guedj assure que « la question commence à germer dans les esprits ». Mais la démarche ne doit pas, selon lui, venir des partis.
Selon Jérôme Guedj, cette démarche doit venir depuis la base, ceux qui ont goûté au syndicat, les Nupes, avant de le voir exploser à cause des états-majors. Selon les informations de franceinfo, le “primaire populaire” vient juste de redémarrer. Cette initiative militante et pro-syndicale, lancée juste avant la dernière élection présidentielle, avait échoué en raison du refus des candidats d’y participer. Mais ses initiateurs sont « en ébullition », confie un député. Ils publieront un essai en octobre, pour faire le point sur l’approche des électeurs qu’ils ont consultés récemment et dont“ultra majorité” veut qu’ils ressuscitent. Et ils ne sont pas les seuls, d’autres idées lancées ici et là, en coulisses, font leur chemin.
L’opposition de Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel
Mais cette initiative se heurte agnostiques : les Insoumis. Il n’est pas question de faire une primaire pour Jean-Luc Mélenchon. Il n’exclut toujours pas la possibilité de se présenter seul en 2027. Tout comme le communiste Fabien Roussel. A quoi ça sert d’avoir une primaire sans LFI et sans PC ?, demandent certains. Seule solution : que les plus unionistes de ces deux partis partent pour l’aventure commune, comme les insoumises François Ruffin, Clémentine Autain, mais ils sont prudents.
Et les élections européennes constituent un autre obstacle à cette primaire. LLa campagne est très tendue. Tout le monde s’attaque à travers des tweets, même récemment, au sujet de la conférence – annulée – de LFI sur Gaza, la rupture est totale chez les socialistes. Certains pensent que le syndicat ne se relèvera pas après les élections. “Tant que nous pensons que nous ne pouvons pas gagner en 2027. »estime un député, l’interminable “petite course de chevaux” continuer à.