« L’âge d’or de l’enseignement supérieur » La fin de la guerre civile au Royaume-Uni est imminente ? C’est la question que se pose le journal britannique Le Gardien. En effet, secoué par de nombreuses difficultés financières, le secteur doit envisager de nouvelles stratégies pour assurer son avenir.
Selon David Behan, président de l’Office des étudiants, un organisme public rattaché au ministère de l’Éducation qui défend les intérêts des étudiants, cité par Le GardienDivers événements ont fragilisé le secteur universitaire. Tout d’abord, la pandémie de Covid-19 – entraînant la fermeture des universités pendant quelques mois –, le Brexit, l’augmentation des prix de l’énergie, l’inflation, qui touche bon nombre d’étudiants, ou encore la baisse du nombre d’étudiants internationaux venant faire une partie de leurs études au Royaume-Uni.
Moins d’étudiants étrangers
Les universités britanniques accueillaient autrefois de nombreux étudiants étrangers, notamment chinois, indiens et nigérians, qui payaient jusqu’à 38 000 £ (45 000 €) par an. Mais les restrictions imposées par le précédent gouvernement conservateur sur les visas étudiants ont rebuté de nombreux intéressés. Ces restrictions empêchent désormais les étudiants internationaux, à quelques exceptions près, de faire venir des membres de leur famille avec eux. Cela a entraîné une perte de revenus pour de nombreux établissements.
Pour faire face à cette crise financière, plusieurs options ont été évoquées. D’abord celle de fusionner plusieurs universités ou de créer des partenariats avec d’autres établissements. La proposition d’augmenter les frais universitaires pour les étudiants britanniques, dont le plafond est actuellement fixé à 9 250 livres par an (soit 10 900 euros), a également été évoquée. Or, selon la secrétaire d’État à l’Éducation, Bridget Phillipson, de nombreux jeunes ont déjà du mal à se loger et à faire face au coût de la vie, et sont contraints d’exercer des petits boulots en parallèle de leurs études.
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