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Les vols de câbles sont de plus en plus fréquents, un petit commerce lucratif pour les voleurs qui revendent ces fils de cuivre plusieurs milliers d’euros la tonne. Cela a pour effet de couper certaines villes du monde.
A Famars, dans la banlieue de Valenciennes (Nord), le village est quasiment déconnecté. En effet, un câble téléphonique en cuivre de 800 mètres a été volé. Depuis un mois, la plupart des habitants n’ont ni téléphone fixe ni internet. Cela provoque l’isolement de nombreuses personnes, notamment des personnes âgées. Dans le café du village, toutes les machines à sous sont arrêtées à cause du vol du câble. Dans le village, près de six habitations sur dix sont toujours isolées. Malgré plusieurs plaintes, le maire n’a toujours pas de solutions.
Les 800 mètres de câbles volés s’ajoutent aux 1 200 km volés à Orange l’année dernière en France. Conséquence : les délais de réparation s’allongent. Derrière les vols, il y a des réseaux organisés, attirés par le cuivre contenu dans les câbles. Ce métal est vendu 8 000 euros la tonne. La police tente de lutter contre ce trafic ; un réseau a été démantelé dans le Lot en janvier dernier. Généralement, dès que le métal est volé, il est découpé et revendu, principalement à l’étranger. Les voleurs de cuivre encourent une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende.
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