L’armée israélienne a pris le contrôle mardi de la partie palestinienne du poste frontière de Rafah qui relie la bande de Gaza à l’Egypte tandis que l’Est subissait d’intenses bombardements nocturnes.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Tout a commencé dans la soirée du lundi 6 mai avec des scènes de joie et des tirs en l’air de la part des habitants de la bande de Gaza, soulagés après la réponse positive du Hamas à la proposition de trêve présentée par les médiateurs du Qatar et de l’Egypte.
Une trêve rejetée par Israël qui a douché les espoirs de la population. “Une vague d’espoir a envahi nos ruesdit Mohamed, un habitant de Rafah. On dit que c’est Israël qui est à l’origine de cette dernière version de l’accord de trêve. Il ne manquait donc que la validation du Hamas. Le Hamas a accepté et au lieu d’un arrêt des combats, il y a eu une intensification des bombardements à l’est de Rafah, des frappes aléatoires et ininterrompues. »
S’en sont suivis des bombardements qui ont fait au moins 27 morts, selon deux hôpitaux palestiniens, avant que l’armée israélienne ne prenne le contrôle du point de passage avec l’Egypte. “Les chars israéliens n’ont pas cessé de cibler les quartiers de la ville de Rafah la nuit dernièreexplique Hassan, un avocat de Rafah. Et on entend encore par intermittence le bruit des explosions, des tirs d’artillerie, mais aussi celui des frappes aériennes sur cette partie orientale. Du coup, les gens fuient depuis ce matin et cela va continuer jusqu’à ce soir. »
A ce stade, l’opération militaire israélienne se concentre sur la partie orientale de Rafah. Mais les habitants, comme Asma, craignent que l’offensive ne s’étende à d’autres quartiers de la ville. “S’ils mènent une opération, ce sera une catastrophe parce que les choses vont être pires à Rafah. Parce qu’ici, il n’y a que des maisons. Je pense que l’Egypte ne va pas accepter que les choses soient pires près de la frontière. “. Car l’Egypte craint un effondrement de la situation qui provoquerait un afflux de réfugiés gazaouis sur son sol.
L’armée israélienne a pris le contrôle mardi de la partie palestinienne du poste frontière de Rafah qui relie la bande de Gaza à l’Egypte tandis que l’Est subissait d’intenses bombardements nocturnes.
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Tout a commencé dans la soirée du lundi 6 mai avec des scènes de joie et des tirs en l’air de la part des habitants de la bande de Gaza, soulagés après la réponse positive du Hamas à la proposition de trêve présentée par les médiateurs du Qatar et de l’Egypte.
Une trêve rejetée par Israël qui a douché les espoirs de la population. “Une vague d’espoir a envahi nos ruesdit Mohamed, un habitant de Rafah. On dit que c’est Israël qui est à l’origine de cette dernière version de l’accord de trêve. Il ne manquait donc que la validation du Hamas. Le Hamas a accepté et au lieu d’un arrêt des combats, il y a eu une intensification des bombardements à l’est de Rafah, des frappes aléatoires et ininterrompues. »
S’en sont suivis des bombardements qui ont fait au moins 27 morts, selon deux hôpitaux palestiniens, avant que l’armée israélienne ne prenne le contrôle du point de passage avec l’Egypte. “Les chars israéliens n’ont pas cessé de cibler les quartiers de la ville de Rafah la nuit dernièreexplique Hassan, un avocat de Rafah. Et on entend encore par intermittence le bruit des explosions, des tirs d’artillerie, mais aussi celui des frappes aériennes sur cette partie orientale. Du coup, les gens fuient depuis ce matin et cela va continuer jusqu’à ce soir. »
A ce stade, l’opération militaire israélienne se concentre sur la partie orientale de Rafah. Mais les habitants, comme Asma, craignent que l’offensive ne s’étende à d’autres quartiers de la ville. “S’ils mènent une opération, ce sera une catastrophe parce que les choses vont être pires à Rafah. Parce qu’ici, il n’y a que des maisons. Je pense que l’Egypte ne va pas accepter que les choses soient pires près de la frontière. “. Car l’Egypte craint un effondrement de la situation qui provoquerait un afflux de réfugiés gazaouis sur son sol.