l’espoir d’une trêve est difficile à maintenir

Il n’y a eu aucune évolution dans les discussions avec les médiateurs, selon ce que le Hamas a déclaré à la fin du samedi 4 mai, journée de négociations au Caire (Egypte). Côté israélien, un haut responsable a affirmé que l’Etat hébreu n’enverrait une délégation dans la capitale égyptienne qu’en cas d’avancées positives dans le cadre des échanges entre otages et prisonniers palestiniens. Selon certains médias, notamment au Liban, 33 otages pourraient être libérés contre les 40 initialement évoqués.

L’accord impossible

L’État juif propose une trêve de 40 jours. Un haut responsable israélien dénonce des blocages venant prétendument du Hamas. Il dénonce les propos de Benjamin Netanyahu, qui menace toujours d’une future offensive à Rafah, de quoi faire dérailler l’accord impossible. La pression internationale, notamment américaine, pour obtenir un accord est plus forte que jamais. Elles devraient reprendre dimanche 5 mai, en présence des médiateurs égyptiens, qatariens et américains.